La France est le pays le plus attractif en termes d’investissements étrangers de l’Union européenne. Le 7ᵉ sommet « Choose France », qui s’est ouvert le 13 mai au château de Versailles, a confirmé l’attractivité de la France. Le gouvernement a présenté les projets d’investissements étrangers à cette occasion.
Il s’agit d’un chiffre record de plus de 15 milliards d’euros qui seront investis. Cette somme colossale concerne 56 projets qui devront créer pas moins de 10 000 emplois selon le gouvernement. Plus de 180 entreprises étrangères ont donc annoncé leur volonté d’investir en France dans différents secteurs.
D’abord, Microsoft a décidé de mettre le paquet en investissant 4 milliards d’euros dans un nouveau centre de données dans l’est de la France. Elle envisage également l’agrandissement d’autres centres en région parisienne et près de Marseille. L’entreprise envisage ainsi de répondre à la demande croissante d’intelligence artificielle et de services informatiques en Cloud.
Investissement dans divers secteurs
Dans le même domaine, l’Américain Amazon va investir « plus de 1,2 milliard d’euros en France », a annoncé l’Élysée qui souligne que cet investissement va toucher à la fois les centres de données de son activité de « Cloud », notamment pour l’intelligence artificielle (IA) générative, et les entrepôts logistiques de l’entreprise, avec la création de « plus de 3.000 emplois », selon toujours l’Élysée.
Le secteur de la santé connaîtra aussi de grands investissements. Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé un investissement de plus d’un milliard d’euros dans la production de médicaments en France, avec la construction d’une nouvelle usine sur son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Le groupe américain Pfizer, de son côté, a annoncé un investissement de 500 millions d’euros déployés sur cinq ans. Un budget qui servira à avancer sur le traitement de cancers et sur la drépanocytose, une maladie génétique héréditaire.
Quant au groupe AstraZeneca, il devra investir 365 millions d’euros pour décarboner ses lignes de production d’aérosols à Dunkerque, dédiées au traitement de l’asthme, alors que le groupe britannique GSK et le suisse Novartis devront lancer des projets dont les montants vont être annoncés ultérieurement.
Le secteur de l’industrie devra également connaître le lancement d’une usine d’engrais qui réduirait fortement les rejets de dioxyde de carbone par le consortium européen FertigHy, qui envisage de mettre 1,3 milliard d’euros dans ce projet. La société allemande Lilium va, quant à elle, investir 400 millions d’euros dans une future usine aéronautique pour produire un avion régional électrique.
Par ailleurs, l’entreprise canadienne McCain, spécialisée dans la transformation et la distribution de produits alimentaires, et notamment dans la production de frites surgelées, devra investir 350 millions d’euros en France. Ce projet vise à moderniser et agrandir des lignes de production de frites et pommes de terre dans ses usines dans le Pas-de-Calais et dans la Marne.
L’entreprise KL1, basée en Suisse, devra mettre 300 millions d’euros, avec la création de 200 emplois pour la création d’une usine de raffinage de nickel, alors que le fabricant allemand du luxueux robot ménager Thermomix, Vorwerk, va investir 72 millions d’euros.
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