Lundi a coïncidé avec le débuté du mois de ramadan en France. Une période de jeûne très attendue par la communauté musulmane. Durant ce mois, la consommation de certains produits alimentaires connaît une forte progression. Cependant, ces produits phares ne sont pas épargnés par l'inflation.
Du lever du soleil jusqu'à son coucher, toutes les personnes qui font le ramadan ont l'interdiction de manger et de boire. Rester plusieurs heures sans manger, ça creuse, et certains produits sont particulièrement prisés par les jeûneurs. Une tendance que les grandes surfaces ont très bien comprise.
Durant toute cette période de l'année, des réductions sur les prix de plusieurs produits se constatent dans la grande majorité des supermarchés, particulièrement dans les rayons alimentaires. En parallèle, certains produits connaissent une demande plus forte que d'habitude.
Les dattes, le lait fermenté et les feuilles de brick...
Les dattes sont évidemment à la tête des aliments les plus vendus pendant cette période. Très apprécié pour ses bienfaits, ce fruit est beaucoup consommé durant le mois de ramadan. En provenance du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord, plusieurs sortes de dattes sont trouvables en grandes surfaces. En plus des dattes, le lait fermenté est également l'un des aliments les plus consommés par les musulmans durant ce mois.
Enfin, on a aussi les feuilles de brick dont la consommation explose à cette période. Ces feuilles sont trouvables partout en grandes surfaces. Outre ces trois produits, d'autres aliments sont également très fortement demandés par les musulmans, dont l'huile de tournesol et la semoule.
Les produits touchés par la hausse des prix
En parallèle à la forte demande, une hausse des prix sur certains produits est également enregistrée à cette période. C'est notamment le cas pour la viande, l'huile d'olive et les dattes. Une augmentation qui impacte également les commerçants. C'est en effet ce qu'a expliqué le patron d'une boucherie halal à BFM, soulignant que son chiffre d'affaires connaît un recul de près de 40 % à cause de l'inflation.