En 2025, le Ramadan devrait commencer le 1er mars, mais cette date pourrait être modifiée, selon l’observation du croissant lunaire. Le calendrier lunaire du Ramadan, plus court que le calendrier solaire, engendre un décalage annuel, avec un impact sur les habitudes des musulmans. La détermination du début du mois sacré se fait donc lors de la Nuit du doute.
Depuis 2013, le CFCM a adopté une approche hybride pour déterminer le début du Ramadan, combinant les méthodes traditionnelles d’observation du croissant lunaire avec des calculs astronomiques modernes. Cette technique permet une prévision plus précise, évitant les erreurs dues à des conditions météorologiques défavorables.
Pour le Ramadan 2025, la nouvelle lune du mois de Chaabane, qui précède Ramadan, sera observée le 28 février 2025, ce qui permet de fixer le 1er mars comme premier jour du mois de jeûne, annonce le CFCM dans un communiqué. Malgré ces prévisions astronomiques, la date définitive de début du Ramadan sera confirmée lors de la Nuit du doute, une tradition dans de nombreux pays musulmans.
La Nuit du doute : un moment décisif
La Nuit du doute est un événement crucial pour la communauté musulmane, car c’est lors de cette nuit que les autorités religieuses, en particulier celles de la Grande Mosquée de Paris, scrutent le ciel pour observer le croissant lunaire. Si le croissant est visible, le Ramadan commence le lendemain. Dans le cas contraire, les musulmans attendent une journée supplémentaire, avec un début de jeûne le 2 mars.
Ce rituel fait partie des traditions, où l’observation devient un acte fondamental pour confirmer l’arrivée du mois de Ramadan. L’observation lunaire peut être délicate car le croissant de lune est souvent très pâle et visible pendant un court laps de temps. Cela ajoute une part de mystère et de spiritualité au début du mois de Ramadan, rendant l’attente encore plus significative pour les pratiquants.
Pourquoi le Ramadan change-t-il chaque année ?
Le décalage annuel du Ramadan est dû à la différence entre les calendriers lunaire et solaire. Chaque année, le Ramadan se décale donc de 10 à 12 jours par rapport à l’année précédente. Par exemple, en 2024, il a débuté le 11 mars, et en 2026, il commencera vers 6 février. Cela signifie que le mois de jeûne peut tomber en été, avec des journées longues, ou en hiver, avec des journées plus courtes, selon le moment de l’année.
Ce phénomène de décalage donne au Ramadan une flexibilité qui dépend des cycles lunaires, mais aussi des variations géographiques, car l’observation peut être différente selon les pays ou les continents. Les dates peuvent aussi légèrement différer d’un pays à l’autre, selon les traditions locales d’observation.
Conclusion : une tradition ancrée, mais mouvante
Le mois de Ramadan, bien que célébré chaque année, reste un moment à la fois spirituel et dynamique, qui change de manière fluctuante d’une année à l’autre en raison de la méthode lunaire pour en déterminer le début. Le 1er mars 2025 semble être le début de ce mois, mais tout dépendra de l’observation de la lune lors de la Nuit du doute. Ce mois reste une occasion unique pour les musulmans de se rapprocher de leur foi tout en apportant des actions positives à leur communauté.