Durant les deux prochains mois, des millions de Français vont prendre la direction des plages, montagnes et autres lieux de vacances. Et pour financer ces congés, certains n'hésitent pas à piocher dans leur épargne. Toutefois, il est important de savoir vers quels placements se tourner lorsqu'un retrait imprévu est nécessaire.
Les grandes vacances de l'été représentent une période sacrée pour de nombreux Français. 58 % d'entre eux ont d'ailleurs prévu de partir quelque part cette année, à en croire le dernier baromètre OpinionWay pour Sofinco. S'agissant du budget vacances, il s'élève à 1 697 euros en moyenne et par personne. Un montant en nette augmentation par rapport à l'année précédente.
Pour constituer ce budget vacances, certains n'hésitent pas à piocher dans leurs placements. Pourtant, ce reflex n'est pas toujours la meilleure chose à faire. Pour les livrets d'épargne réglementée, par exemple, l'argent placé est destiné à faire face aux imprévus de la vie quotidienne. Toutefois, il est conseillé de piocher dans son Livret A plutôt que dans son Livret d'épargne populaire (LEP) lorsqu'il s'agit du financement des vacances.
Pour cause, avec un taux de rendement de 5%, garder un montant plus conséquent sur son LEP est plus intéressant par rapport au Livret A avec ses 3%. Pour les personnes ayant un plan d'épargne entreprise (PEE), il peut également se montrer très intéressant. Pour cause, les sommes investies dans ce plan épargne ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu et à la majorité des charges sociales. Toutefois, il est nécessaire de rappeler que les sommes investies dans un PEE sont bloquées durant cinq ans.
Pourquoi il ne faut pas toucher au Plan d'épargne logement et au Plan d'épargne en actions
En ce qui concerne les PEL et PEA, il est préférable de ne pas les toucher. Comme le rapporte « Le Point », retirer l'argent de son PEL ou de son PEA (dans les cinq premières années) cause la fermeture de ces derniers. D'ailleurs, les prochains PEL pourraient avoir des taux nettement moins intéressants que les 2% brut en vigueur.
Enfin, pour ce qui est des contrats d'assurance-vie, retirer l'argent de ces placements est tout à fait possible. Toutefois, la fiscalité n'est pas la même pour tous les contrats. Il faut donc prendre en compte la durée de l'assurance-vie, car c'est celle-ci qui définit la fiscalité à laquelle sont soumis ces contrats.