Prix des produits alimentaires : des tarifs modérés en 2025, sauf pour certaines denrées

Les négociations entre grande distribution et industriels se sont achevées, fixant les prix des produits alimentaires pour 2025

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un chariot de courses rempli de produits alimentaires
Prix des produits alimentaires des tarifs modérés en 2025, sauf pour certaines denrées alimentaires | Econostrum.info

Les négociations entre grande distribution et industriels viennent de s’achever, fixant les prix des produits alimentaires pour 2025. Après deux années de forte inflation, les tarifs devraient rester stables ou en légère hausse, selon les accords conclus. Toutefois, certains produits comme le jus d’orange, le café, le cacao et le beurre continueront de voir leurs prix augmenter sous l’effet des tensions sur les matières premières.

Cette année encore, les discussions entre les grandes enseignes et leurs fournisseurs ont été marquées par des tensions. Les distributeurs ont cherché à limiter les hausses de prix, tandis que les industriels ont défendu l’impact des coûts de production sur leurs marges. Certaines négociations se sont prolongées jusqu’à la date limite, témoignant d’un rapport de force intense entre les acteurs du secteur.

Les grands industriels ont particulièrement été pointés du doigt pour leurs exigences tarifaires jugées excessives. Certaines marques auraient demandé des augmentations nettement supérieures aux hausses réelles des matières premières, selon des distributeurs. À l’inverse, les PME ont souvent trouvé un accord plus rapidement, facilitant la conclusion des négociations.

Le jus d’orange, le café et le cacao connaissent des hausses inévitables

Malgré l’accalmie globale sur les prix alimentaires, certains produits vont continuer à subir des augmentations significatives. Le jus d’orange est particulièrement concerné en raison des récoltes réduites au Brésil et en Floride, entraînant une envolée des cours mondiaux.

Le marché du café et du cacao connaît une situation similaire, avec des conditions climatiques défavorables impactant la production. La demande mondiale restant forte, ces matières premières ont atteint des niveaux records, ce qui se répercutera sur les prix des produits dérivés comme le chocolat ou le café en grains.

Les prix du blé et de l’huile d’olive sont en baisse

À l’inverse, certains produits verront leur prix se stabiliser ou baisser. L’huile d’olive, qui avait atteint des sommets en 2024 en raison de la sécheresse en Espagne, commence à voir ses cours se détendre grâce à une amélioration des récoltes.

Le blé et le sucre suivent la même tendance, avec une offre plus abondante sur les marchés mondiaux. Cependant, les PME n’ont pas toujours obtenu les hausses qu’elles espéraient, comme l’explique Sébastien Pautrel, directeur général de la biscuiterie La Mère Poulard : « Nous avons subi une hausse de nos matières premières, notamment du beurre, de 11,46 %. Nous réclamions une augmentation de 12,80 %. On a signé aux alentours de 7,5 à 8 %. », a-t-il déclaré auprès du Parisien

Malgré la stabilisation des prix annoncée, les consommateurs restent vigilants sur leur budget alimentaire. La pression sur le pouvoir d’achat oblige les distributeurs à ajuster leurs stratégies commerciales, notamment en mettant en avant des promotions et des références à marques de distributeurs.

Les prochains mois permettront d’observer comment ces accords se traduisent concrètement en rayon. Si l’inflation globale ralentit, certains produits continueront de peser sur le panier des ménages, soulignant les fragilités persistantes du marché alimentaire en France.

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