Pour leur particularité, certaines pièces de monnaie sont très recherchées, ce qui leur procure une valeur pécuniaire exceptionnelle. C’est le cas notamment d’une pièce de 1 centime d’euro conçue par un artiste allemand et dont le prix avoisine les 80 000 euros. On parle également de pièces de 2 euros particulières qui peuvent rapporter une fortune. Elles sont au nombre de sept.
Parmi ces dernières, figure la pièce de 2 euros qui a été mise en circulation en 2004 à l’occasion de la célébration des 75 ans de la fondation de l’État de la Cité du Vatican (signature des accords de Latran le 11 février 1929). Tirée à 85 000 exemplaires uniquement, elle peut valoir environ 100 euros. Toutefois, les possesseurs doivent savoir que sa valeur peut changer selon l’état de la pièce.
Certaines pièces de 2 euros de la principauté de Monaco font également partie de ces objets recherchés pour leur particularité. Elles ont été frappées à l’occasion du 25ᵉ anniversaire du décès de Grace Kelly, actrice américaine devenue princesse de Monaco après son mariage avec le prince Rainier III, en 1956. Ces 20 000 pièces fabriquées en 2007 et frappées du profil de cette dernière peuvent valoir entre 600 euros et 1 000 euros.
Fabriquées en 2004, les pièces de 2 euros de Saint-Marin, petit État indépendant situé en Italie, ont été conçues en hommage au numismate et épigraphiste italien Bartoloméo Borghesi. Ces 110 000 exemplaires portant le buste de celui-ci, entouré de son nom, peuvent rapporter, selon les estimations, entre 200 euros et 300 euros.
Parmi le lot des pièces très recherchées figurent les pièces de 2 euros allemandes fabriquées en 2008 et qui ne sont qu’au nombre de 30 000. Leur particularité réside dans une erreur qu’elles comportent. Les frontières des pays de l’Union européenne, composée de 15 États membres à l’époque, ne sont pas tracées. Leur valeur est estimée selon la rareté.
Même en grandes quantités, ces pièces de 2 euros peuvent valoir plus cher
Les personnes en possession de pièces de 2 euros de Finlande doivent aussi bien les observer. Un million de ces pièces ont été fabriquées en 2004 pour célébrer l’élargissement de l’Union européenne avec dix nouveaux États membres. Même avec ce large tirage, ces pièces peuvent rapporter jusqu’à 60 euros.
Il en va de même pour les pièces de 2 euros de Lettonie, fabriquées pour la circulation en 2014. En 2015, une série est fabriquée à l’adresse des collectionneurs. Une autre a suivi en 2016, mais ce sera la dernière. Celles qui ont été frappées en 2016 sont recherchées par les numismates. Elles peuvent rapporter aujourd’hui jusqu’à 150 euros.
Enfin, de leur côté, 70 000 à 100 000 pièces de 2 euros espagnoles sur les 8 millions frappées en 2012 pour fêter les 10 ans de l’Euro comportent une erreur. En effet, la taille des étoiles apparaissant sur le bord est légèrement plus grande que la normale. Une erreur qui en fait des pièces particulières avec une plus grande valeur.
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