Prix du gaz en juillet : pourquoi la hausse ne devrait pas se répercuter sur vos factures

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 20 février 2024 à 12h02
Prix du gaz : pourquoi la hausse prévue en juillet ne devrait pas se répercuter sur vos factures
Prix du gaz : pourquoi la hausse prévue en juillet ne devrait pas se répercuter sur vos factures - © www.econostrum.info

Alors qu'une hausse des prix du gaz est prévue pour juillet 2024, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que celle-ci n'aura pas d'impact sur les ménages français. Et pour cause, le cours de cette énergie prend une courbe baissière depuis quelque temps, ce qui pourrait compenser la prochaine augmentation tarifaire.

Pour rappel, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Emmanuelle Wargon, avait fait part, le 4 février, d'une hausse de 5,5% à 10,4% du prix du gaz naturel de GRDF. Une augmentation des tarifs qui devait représenter entre 7,30 euros et 9,50 euros par mois, soit 109 euros par an. Cette annonce avait suscité le mécontentement des ménages, d'autant plus qu'elle coïncidait avec le recul du prix du gaz sur le marché mondial, suscitant des interrogations sur sa légitimité. Selon la responsable, interrogée par Franceinfo, les répercussions de cette hausse seront moindres, étant donné que la majorité des foyers français ont limité l'usage de cette énergie.

Baisse du prix repère du gaz

Plus récemment, la CRE a indiqué que le prix repère du gaz serait de 120 euros par mégawattheure à partir du 1ᵉʳ juillet 2024. Un prix inférieur à celui appliqué en 2023, qui atteignait les 124,9 euros par MWh. De même, il sera inférieur à celui appliqué en période de crise, alors que le bouclier tarifaire était encore de vigueur (125 euros). Cette baisse est due au recul mondial du cours du gaz, notamment le prix de gros qui a connu une nette régression. Cela veut notamment dire que la hausse des prix au mois de juillet ne se répercuterait pas sur le consommateur.

Néanmoins, le CRE insiste sur l'importance de prendre ces données avec des pincettes : « Ces estimations du prix repère de vente de gaz sont à considérer avec précaution, la composante de "coût d’approvisionnement" ne sera définitivement connue qu’un mois avant livraison, elle s’appuie à ce stade sur des prévisions », indique-t-elle dans un communiqué.

Rappelons, par ailleurs, que les ménages avaient subi une hausse de prix au mois de février, malgré la diminution de la part variable, qui a chuté de 11,14 euros par MWh depuis le 1ᵉʳ décembre, d'après le communiqué de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Toutefois, les foyers chauffés au gaz devraient connaître un soulagement dès le début mars, en raison d'une nouvelle baisse de la part variable, estimée à 5,59 euros par mégawattheure (MWh) de moins comparé à février.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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