En février 2025, les prix du gaz continueront leur progression, confirmant une tendance amorcée depuis plus d’un an. Entre hausse des tarifs de consommation et stabilité des abonnements, cette évolution pourrait pénaliser certains budgets, déjà fragilisés par l’inflation énergétique.
D’après la CRE, le prix repère moyen du kilowattheure (kWh) de gaz augmentera à 0,148 euro pour un usage combiné (eau chaude et cuisine) contre 0,146 euro en janvier. Pour les ménages se chauffant au gaz, le tarif passera de 0,118 euro à 0,119 euro par kWh. En revanche, le prix des abonnements mensuels, qui s’élèvent à 114,30 euros pour la cuisson et 277,43 euros pour le chauffage, demeure inchangé.
Depuis la fin des tarifs réglementés en juin 2023, ces hausses s’accumulent. En juillet 2023, le prix repère pour le chauffage était fixé à 0,082 euro par kWh. Cette évolution représente une augmentation de plus de 45 % en un an et demi.
Des factures de gaz alourdies pour les ménages
Pour un ménage consommant 10 000 kWh par an, la différence se chiffre à plusieurs centaines d’euros. À consommation équivalente, une facture annuelle qui coûtait 1 077 euros en juillet 2023 atteindra environ 1 467 euros en février 2025, soit une augmentation d’environ 400 euros.
Cette situation concerne principalement les foyers ayant souscrit des offres indexées sur les prix repères ou reflétant directement les fluctuations du marché. En revanche, les consommateurs ayant opté pour des contrats à prix fixe ne devraient pas ressentir ces hausses dans l’immédiat. La CRE rappelle cependant que ces offres peuvent présenter des inconvénients si les prix du marché baissent dans le futur.
Les raisons de cette hausse des prix du gaz
L’une des principales causes de cette augmentation réside dans les coûts d’approvisionnement en gaz naturel, intégrés dans le calcul des prix repères. Ces coûts sont ajustés mensuellement en fonction des variations à court terme sur le marché de gros. Les tensions internationales et la forte demande en période hivernale accentuent également cette dynamique, créant une volatilité sur les prix.
Les zones desservies par des entreprises locales de distribution (ELD) ne suivent pas les mêmes prix repères que ceux établis au niveau national. Ces spécificités régionales concernent environ 5 % des consommateurs, notamment dans des villes comme Bordeaux ou Strasbourg. Ces écarts rendent d’autant plus important le recours à un comparateur d’offres pour optimiser ses dépenses énergétiques.
Face à cette hausse, la CRE encourage les consommateurs à rester vigilants et à examiner régulièrement les offres du marché. Adapter son contrat selon ses usages, comparer les tarifs et privilégier les offres adaptées à ses besoins restent des solutions pour limiter l’impact de ces évolutions tarifaires sur le budget familial. Dans un contexte énergétique en pleine mutation, l’anticipation devient essentielle pour préserver son pouvoir d’achat.
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