Après avoir fortement augmenté durant la pandémie COVID-19, les prix du gaz naturel en Europe devraient baisser dès l’année prochaine, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Concrètement, cette baisse des prix sera possible grâce à une offre nettement plus importante aux États-Unis et au Qatar.
En 2021 et 2022, les prix du gaz ont fortement augmenté en Europe. Une flambée due notamment à la pandémie COVID-19 et à l’invasion russe en Ukraine. À cause de cette succession d’événements, les consommateurs européens ont donc été durement touchés par la crise énergétique. Les factures ont augmenté de façon significative, impactant ainsi les finances des ménages, en particulier les plus défavorisés.
Toutefois, dès l’année prochaine, les prix du gaz naturel liquéfié (GNL) devraient baisser dans le Vieux continent. C’est en effet ce qu’a fait savoir le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, lors d’une récente conférence qui a lieu à Paris. Selon ce dernier, cette baisse des prix du gaz sera possible grâce à une hausse des approvisionnements en provenance des États-Unis et du Qatar.
Le marché du gaz en Europe devrait connaître une importante transition
Grâce à l’augmentation de l’offre, le marché du gaz en Europe devrait ainsi connaître une importante transition. « À partir de 2025, les marchés du gaz naturel vont se transformer en marchés d’acheteurs plutôt que de vendeurs », détaille le directeur exécutif de l’AIE, selon 20 Minutes. Avec cette hausse des prix du gaz, les économies européennes devraient donc être impactées de façon positive. De plus, cette baisse des prix sera doublement importante, car elle permettra de préparer l’avenir énergétique du Vieux continent.
Dès l’année prochaine, « les prix du gaz naturel deviendront beaucoup plus raisonnables », prévoit Fatih Birol. Pour ce dernier, cette baisse des prix du gaz sera donc le moment idéal pour se tourner vers les énergies décarbonées, renouvelables et nucléaire, par exemple. Pour le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le défi n’est pas simplement économique, mais aussi environnemental, car une transition vers des énergies décarbonées permettrait de réduire l’impact sur l’environnement (émissions de CO₂).
« L’électricité est l’avenir », a notamment affirmé Fatih Birol. Avec un continent qui se tournerait plus vers l’électricité dans les années à venir, la France en sortirait donc gagnante, elle qui est en tête des pays exportateurs d’électricité en Europe. Sur les six premiers mois de l’année en cours, l’Hexagone a, en effet, exporté 42 TWh nets.
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