Les prix des produits alimentaires ont connu une flambée généralisée, principalement à cause de la guerre en Ukraine. Les marchés mondiaux ont été durement touchés par cette crise, notamment celui des céréales et des oléagineux. Selon le rapport annuel de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OPFM), en 2002, les prix à la consommation étaient plus élèves que tous les autres produits touchés par l’inflation.
Conséquences de l’instabilité internationale sur les prix des produits alimentaires en France
Le grenier de l’Europe est directement affecté par la crise économique ayant suivi le déclenchement de la guerre en Ukraine. Cela a engendré des répercussions majeures sur les marchés mondiaux, entraînant donc une hausse significative des prix des céréales et des oléagineux.
Ce sont les prix du blé tendre et du blé dur qui ont été particulièrement touchés. Le prix du blé tendre en 2022 a affiché une augmentation de 41 %. Quant au prix du blé dur, il a augmenté de 34 %. Cette hausse des prix des matières agricoles a un effet de réaction en chaîne sur les coûts de transformation et de distribution des produits alimentaires.
Cependant, la bonne nouvelle est que les consommateurs ont pu bénéficier d’une relative stabilité des prix des produits alimentaires. Par exemple, le tarif d’une baguette réalisée à partir du blé tendre n’a augmenté que de 4,4 %. L’OFPM explique que, face à des chocs sur les prix des matières premières agricoles, les distributeurs ont veillé à maintenir les prix des produits alimentaires à la consommation en ajustant leurs marges brutes.
« En cas de choc sur les prix des produits agricoles, les prix des produits alimentaires au consommateur restent relativement stables […] La marge brute de la distribution peut toutefois diminuer rapidement également pour maintenir le prix au consommateur de produits emblématiques », explique l’OFPM.
Toutefois, certaines denrées alimentaires ont subi des hausses tarifaires significatives. Les pâtes ont enregistré une augmentation de 26 %, la viande bovine de 13 %, le beurre de 12 % et la volaille de 10 %. Ces hausses peuvent s’expliquer par la volatilité des prix des matières premières et les ajustements effectués par les différentes étapes de la chaîne de distribution.
L’inflation ralentit ce mois de juillet !
Selon une première estimation publiée par l’Insee, l’inflation en France a continué à ralentir en juillet, principalement en raison de la baisse des prix de l’énergie et du ralentissement des prix de l’alimentation et des produits manufacturés. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a exhorté les industriels et distributeurs à redoubler d’efforts pour baisser les prix : « Les prix ne baissent jamais suffisamment, bien entendu. […] Nous avons demandé aux industriels de faire tous les efforts nécessaires, nous le redemandons aussi aux distributeurs », avait réaffirmé le ministre lors de son intervention sur RTL, le 28 juillet 2023.
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