Les prix des carburants en France dépendent des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Ces derniers mois, les cours de l’or noir se maintiennent dans leur fourchette haute, ce qui implique des carburants chers dans l’Hexagone. Depuis le mois d’avril, les tarifs de l’essence et du gazole connaissent une tendance baissière, mais ils restent néanmoins à un niveau élevé.
De nombreux automobilistes Français considèrent les prix des carburants très élevés et demandent des mesures à même de les faire baisser. L’association 40 Millions d’automobilistes avait lancé, en mai dernier, une pétition pour plafonner les prix à 1,5 euro le litre.
La question des prix des carburants occupe aussi une place centrale dans les débats et de discussions en vue des législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet. Une élection en prévision de laquelle trois blocs politiques ont émergé. Il s’agit du Rassemblement national (RN), du Nouveau Front de gauche et du parti de la majorité actuelle, Renaissance, qui est celui du président de la République.
Ces trois principaux pôles politiques se sont positionnés par rapport aux prix des carburants. Le RN promet de baisser la TVA de 20 à 5,5 %. Cette mesure à effet immédiat permettra, selon ce parti, de baisser rapidement les prix à la pompe. Il faut, toutefois, souligner qu’en matière de taxation des carburants, la France dépend de l’Union européenne.
Si le RN prend la majorité aux législatives, il doit batailler avec ses partenaires européens pour faire passer cette mesure. Si elle est prise sans le consentement de l’UE, la France risquera d’être sanctionnée par ce bloc politico-économique. Il faut dire que cette mesure coûterait 16 milliards d’euros à l’État, dont le déficit est déjà mis en avant par l’Union européenne.
Baisse de TVA, blocage des prix : comment rendre les carburants plus accessibles
De son côté, la majorité actuelle ne fait aucune proposition sur ce sujet. Le clan du président Macron ne fait que rappeler les mesures prises après la crise sanitaire pour aider les Français, telles que le chèque carburant. La liste du président réagit aux propositions des autres blocs, les considérant irréalistes et « populistes ». Pour la majorité sortante, la France dans la situation actuelle ne peut pas se permettre de dépenser plus d’argent.
La gauche, de son côté, considère que les Français souffrent de l’inflation. Le Nouveau Front populaire propose de bloquer les prix des produits de première nécessité, dont le carburant, par décret et dans les 15 premiers jours de la législature. Cette mesure est également considérée comme irréaliste pour certains observateurs.
Bloquer les prix, « je ne vois ça pas possible. Votre produit de base, le pétrole, continue à évoluer dans un sens ou dans un autre. Et à quels prix on bloque ? Il n’y a pas de réponse », commente Francis Pousse, président national stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians. Il propose comme alternative de mettre en place un prix administré. « Ce qu’on avait jusque dans les années 80, et ce qu’on a aussi en Guadeloupe par exemple », indique-t-il.
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Les prix des carburants sont constitués de :
Le prix du brut (sur lequel le gouvernement Français n’a aucun pouvoir)
Le cours du dollar (sur lequel le gouvernement Français n’a aucun pouvoir)
Les taxes ne peuvent êtres modifiées qu’avec l’accord de l’Europe.
Les marges (quelques centimes) ne représentent qu’une infime partie du prix payé par le consommateur. Donc comment ces amateurs (bricoleurs !) de l’économie vont-ils résoudre ce problème ? je suis impatient de le savoir !
Les promesses sont toujours faciles à annoncer, mais plus difficiles à mettre en pratique ! Le vieux coup de »demain on rase gratuit » ! Franchement pour des parties dits »populaires » ils insultent les Françaises et les Français !