Dans le cadre de la protection de l’environnement, le ministre de l’Écologie, Christophe Béchu, compte encourager les citoyens à ne plus jeter leurs appareils électroménagers défectueux. Pour cela, il prévoit de doubler la prime réparation, afin de réduire l’achat du neuf.
Les nouveaux montants de la prime réparation
Selon le Parisien, Christophe Béchu a exprimé le souhait de doubler le montant du bonus réparation, et ce, dès 2024. Une mesure qui aurait pour but de réduire le jet des équipements cassés, en permettant de prolonger leur durée de vie, générant ainsi moins de déchets et de CO2. Cette augmentation concernera un bon nombre d’appareils, parmi eux le lave-vaisselle, le sèche-linge et le lave-linge, qui passeront de 25 à 50 euros, l’aspirateur de 15 à 40 euros et le téléviseur de 30 à 60 euros.
D’autres appareils profiteront d’une hausse de 5 euros sur le bonus réparation. Il s’agit, par exemple, des ordinateurs portables, qui passeront de 45 à 50 euros et des bouilloires, de 15 à 20 euros. L’exécutif prévoit, par la même occasion, d’intégrer une vingtaine de nouveaux appareils à ce dispositif. Désormais, il sera possible de profiter d’un bonus de réparation pour le four à micro-ondes, dont le bonus s’élèvera à 20 euros, l’imprimante à 35 euros, le ventilateur à 15 euros et enfin l’ordinateur fixe à 50 euros.
Un objectif de 14 000 réparateurs labellisés d’ici à 2027
Autre ambition du gouvernement, instaurer un vrai maillage interne, en multipliant le nombre de réparateurs labellisés. Car, pour profiter de ces bonus, il est nécessaire de faire réparer ses appareils électroménagers au niveau des entreprises labellisées, devenues plus nombreuses. « Le nombre de réparateurs bénéficiant de ce label a été triplé depuis le mois de juillet », a indiqué selon Christophe Béchu au Parisien. Actuellement, elles sont 4 000 entreprises, mais l’exécutif prévoit de faire grimper ce chiffre à 14 000 avant l’année 2027.
Autre objectif du gouvernement : encourager de plus en plus de citoyens à adopter la réparation d’autres produits, à l’instar des meubles, des vélos, des jouets, etc., grâce à l’indice de réparabilité. Celui-ci se transformera en 2024 en un indice de durabilité, incluant des « critères de fiabilité et de robustesses » pour divers produits, à l’instar des ordinateurs et des smartphones. Pour étendre au maximum ce dispositif, l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) et la Make.org Foundation organisent des journées nationales sur la réparation. L’objectif est de sensibiliser les citoyens à l’économie circulaire et son impact positif sur la transition écologique.
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