Avec la baisse du pouvoir d'achat et les fêtes de fin d'année qui frappent à la porte, la prime de Noël constitue un réel coup de pouce aux ménages français, notamment les nécessiteux. Crée en 1998, le montant de la prime n'a pas changé. Pour cette année, pas moins de 2.3 millions de Français devront recevoir cette prime.
Le versement est prévu pour la mi-décembre
Cette année, le ministère des Solidarités et des Familles avait confirmé que la prime de Noël serait versée automatiquement aux ménages vers la mi-décembre. Il s'agit d'une prime destinée à répondre aux dépenses liées aux fêtes de fin d'année. Le cabinet du ministère Aurore Bergé avait affirmé que cette prime serait attribuée automatiquement par la Caisse d’allocations familiales (CAF), la Mutualité sociale agricole (MSA) et Pôle emploi.
Les personnes qui percevront pour la première fois le RSA vont cependant attendre jusqu'à janvier prochain pour la toucher. Le montant, quant à lui, n'a pas changé depuis sa création, en 1998. Il représente l'équivalent de 1 000 francs, soit 152,45 euros. En revanche, note-t-on, cette prime varie en fonction du profil du bénéficiaire. Par exemple, elle est de 228,67 euros pour une personne en couple ou célibataire avec un enfant à charge. Pour un couple ayant un enfant, environ 50 euros supplémentaires sont ajoutés.
Le même montant est versé pour un parent seul avec deux enfants. Pour les couples ayant deux enfants, la prime leur revenant est de 320,14 euros, tandis que ceux ayant 3 enfants toucheront 381,12 euros. Les couples ayant 4 enfants à charge percevront, eux, 442,10 euros. Par contre, si le couple a plus de 4 enfants, il recevra une somme de 60,98 euros supplémentaires pour chaque enfant.
Qui a le droit à la prime de Noël ?
La CAF et Pôle emploi sont chargés d'octroyer cette aide aux personnes percevant au moins une de ces aides, à savoir, le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de solidarité spécifique (ASS), l'allocation équivalent retraite (AER), la prime forfaitaire pour reprise d'activité, l'allocation de solidarité spécifique formation (ASS-F), la rémunération publique de stage (RPS), celle de la formation Pôle emploi (RFPE), ainsi que l'aide à la création et la reprise d'entreprise (ACRE-ASS). Pour les agriculteurs, c'est la Mutualité sociale agricole (MSA) qui s'en charge.
En outre, le site gouvernemental Mes-aides.gouv.fr a mis un simulateur à disposition en vue de vérifier l'éligibilité des personnes concernées. Pôle emploi a également lancé un test en ligne pour s'assurer de l'éligibilité aux minima sociaux, et ainsi déterminer l'éligibilité des concernés à cette prime.