C'est officiel : un contrôle technique sera en mis en place de façon progressive dès 2024 pour les propriétaires des deux-roues. Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a récemment révélé quelques détails sur cette décision qui ne réjouit pas les motards.
Le Conseil d'État a rendu son verdict le 2 juin : l'ensemble des véhicules à deux roues qui circulent en France seront désormais soumis à un contrôle technique, au même titre que les autres véhicules. Cette décision ne sera pas appliquée dans l'immédiat. Son entrée en vigueur est prévue pour le début de l'année 2024. C'est ce qu'a affirmé Clément Beaune dans une vidéo sur Brut.
INFO BRUT - @CBeaune, ministre des Transports, annonce sur Brut la mise en place, début 2024, d’une "prime à la conversion" pour les deux-roues "jusqu’à 6000 euros". pic.twitter.com/pINZbWOKRj
— Brut FR (@brutofficiel) June 24, 2023
D'autre part, selon le communiqué du gouvernement partagé le 24 juin, le contrôle technique concernera l'ensemble des véhicules motorisés à deux roues, notamment ceux dont le gabarit ne dépasse pas les 125 cm³. Dans sa vidéo, Clément Beaunne affirme que les premiers conducteurs à devoir faire contrôler leurs véhicules sont les propriétaires de motos mises en circulation avant 2017. Plus précisément, ce sont les véhicules qui circulent depuis plus de 5 ans qui sont les ciblés en priorité par ce dispositif. Quant au reste des motos, elles seront soumises à un contrôle tous les trois ans.
Une révision à prix abordable pour les deux-roues
Ce qui préoccupe le plus les conducteurs des deux-roues, qui s'étaient opposés à ce projet, ce sont les frais. Clément Beaune a tenté de les rassurer, en faisant savoir que le contrôle technique des deux-roues ne devrait pas dépasser les 50 euros. De même, le ministre délégué a fait part d'une prime de conversion, qui devrait atteindre les 6 000 euros. Une aubaine pour les conducteurs de moto qui ont montré leur réticence quant à ce nouveau dispositif. Ces avantages proposés aux conducteurs de deux-roues vont-ils convaincre la Fédération française des motards en colère ? Affaire à suivre…