Chaque année, près de deux millions de salariés bénéficient de la prime de vacances. Cette dernière n'est pas une aide versée par l'État, mais plutôt d'une indemnité que certaines entreprises offrent à leurs employés lors des congés. Cette année, pour de nombreux bénéficiaires de cette prime, le montant devrait connaître une progression.
Durant les deux prochains mois, de nombreux salariés français vont prendre leurs congés pour profiter de l'été. Pour les épauler dans le financement de ces vacances, de nombreuses entreprises versent à leurs travailleurs une prime de vacances, parfois appelée « prime de congés payés » ou « prime d’été ». Toutefois, cette prime n'est pas prévue dans le Code du travail, ce qui veut donc dire que les employeurs ne sont pas obligés de la verser.
En France, environ deux millions de salariés touchent une prime de vacances chaque année, un complément de salaire qui s'avère très utile pour beaucoup de foyers. Dans le détail, cette prime est versée par l'employeur lorsqu'elle est prévue dans la convention collective, dans un accord d'entreprise ou dans le contrat de travail. Les salariés embauchés sous les conventions Syntec font partie de ceux qui ont accès à cet avantage.
Pour ce qui est de la date de versement de cette prime, celle-ci n'est pas fixe. Généralement, c'est au cours de l'été que les entreprises procèdent à l'envoi de cette indemnité. Dans certains cas, ce versement est effectué en deux fois, une en été et une lors des vacances de Noël.
Qui sera touché par l'augmentation du montant de la prime de vacances ?
S'agissant du montant de la prime de vacances, il diffère d'une entreprise à une autre. En clair, la somme reçue pour l'employé dépend de la convention collective ou de l'accord d'entreprise. Cette année, le montant de la prime de vacances devrait connaitre une nette augmentation pour la grande majorité des salariés qui en bénéficient. Pour cause, celle-ci correspond à un pourcentage des indemnités de congés payés du salarié ou de la masse salariale globale de toute l'entreprise.
Ce qui veut donc dire que si le salaire du bénéficiaire ou celui de l'entreprise (global) a augmenté en 2023, le montant de la prime de vacances va donc lui aussi progresser automatiquement. À titre d'exemple, pour les salariés travaillant dans le bâtiment, le montant de la prime de vacances représente 30 % de l'indemnité de 24 jours de congés payés. Un salarié qui touche 2 000 euros net par mois aura donc droit à une prime de vacances de près de 880 euros.