Dans le but de mettre en lumière les pratiques commerciales trompeuses des influenceurs, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, avait annoncé en mai son intention de publier les noms de ces derniers. Le 2 juin, le ministère a tenu sa promesse en dévoilant sur son site web une liste de ces influenceurs. Celle-ci comprenait notamment Illan Castronovo, Capucine Anav, Anthony Matéo, Gaetan Debled, Léa Monchicourt et Simon Castaldi.
Ces acteurs majeurs des réseaux sociaux se voient désormais contraints d’afficher pendant 30 jours des messages rédigés par la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes). Ces messages visent à rappeler la loi. Simon Castaldi et Illan Castronovo ont déjà été forcés de publier de tels messages, et il est probable que d’autres soient suivis.
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Lumière sur Les Pratiques Trompeuses
Ces influenceurs sont particulièrement reconnus dans le monde de la télé-réalité. Simon Castaldi, fils du présentateur Benjamin Castaldi, s’est fait connaître en 2021 dans l’émission « Les princes et princesses de l’amour » sur W9. Capucine Anav, quant à elle, est devenue célèbre grâce à « Secret Story » sur TF1 en 2012 et a travaillé en tant que chroniqueuse dans l’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste » sur C8 entre 2016 et 2017.
L’accent a été mis sur les pratiques trompeuses de ces influenceurs à la suite de divers scandales récents. Parmi ces controverses figure celle du rappeur Booba et de Magali Berdah, la dirigeante de l’agence Shauna Event. Les publicités déguisées, les contrefaçons, les escroqueries financières, le dropshipping sont parmi les pratiques frauduleuses courantes.
Ces dernières années, la législation a évolué pour réguler le secteur de l’influence en France. Une loi définissant le statut d’influenceur et interdisant certaines publicités a été adoptée par le Parlement le 1er juin. Cette loi interdit notamment la promotion directe ou indirecte de certains actes, procédures, techniques et méthodes à visée esthétique, la promotion de cigarettes électroniques, des jeux d’argent, d’alcools, ainsi que la promotion de cryptomonnaies, à l’exception de celles provenant de plateformes autorisées.
Ce mouvement législatif témoigne d’une volonté de mettre fin aux pratiques commerciales trompeuses et de protéger les consommateurs. Les influenceurs devront se conformer à ces nouvelles règles, sous peine de sanctions.
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