Pour encourager le marché des pompes à chaleur, le chef de l’État avait annoncé un plan d’action visant à produire un million de pompes à chaleur « made in France » à horizon de 2027. Sauf que voilà, alors que 2024 n’est pas encore terminé, le marché est déjà en alerte, à cause notamment d’une baisse significative des ventes.
Contrairement aux chaudières à gaz ou au fioul, une pompe à chaleur utilise de l’énergie renouvelable. Pour encourager les ménages à opter ces dispositifs plus écologiques, l’État a mis en place plusieurs aides qui visent à financer l’installation des pompes à chaleurs. Ce n’est pas tout, le chef de l’État avait également affiché sa volonté de booster la production locale.
Pour asseoir davantage la transition énergétique, le gouvernement avait présenté un plan d’action ayant pour but d’atteindre un objectif de production d’un million de pompes à chaleur « made in France » d’ici à 2027. Pour arriver un tel chiffre, le gouvernement sortant avait annoncé la mise en place de huit mesures visant à accompagner les producteurs français, l’État avait notamment indiqué prendre en charge une bonne partie des coûts d’investissement.
Mais alors que l’année 2024 n’est même pas encore terminée, le secteur des pompes à chaleur montre déjà des signes de faiblesses. Très loin des objectifs affichés par le président de la République, le nombre de pompes à chaleur produites en France ne devrait pas dépasser les 170 000 en 2024. Pour cause, malgré les efforts des industriels, qui ont notamment embauché et formé de nombreux travailleurs, les résultats ne suivent pas.
À cause de la chute des ventes des pompes à chaleur, les industriels obligés de supprimer des emplois
Aujourd’hui, l’ensemble des producteurs indiquent une baisse significative des ventes de pompes à chaleurs. Comme le rapport BFMTV, les industriels sont contraints de revoir leurs objectifs de production à la baisse, et ce, en les divisant de 2, 3, voire 4 fois. Après un bon départ, la demande en matière de pompes à chaleur a drastiquement reculé en l’espace de quelques mois, ce qui inquiète les professionnels du secteur.
« En trois ans, nous étions passés d’une capacité de 20.000 pompes à chaleur à plus de 120.000. Au mois de juin 2023, tout s’est arrêté extrêmement brutalement, avec une baisse enregistrée des ventes et des volumes de plus de 40%. », avait expliqué en juillet dernier Yuna Josse, la directrice de l’usine de Saunier-Duval à Nantes. Chez d’autres industriels tels que Intuis ou Atlantic, la baisse brutale des ventes les a contraint à supprimer de nombreux postes. En plus d’être particulièrement chères à installer, les pompes à chaleur ont également été impactées par la crise du bâtiment.
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Il n’est en effet pas normal que ces machines (en fait des réfrigérateurs inversés) coûtent si cher. Pensez donc : des devis qui s’élèvent jusqu’à 20 ou 30 mille euros, sans garantie qu’on ait satisfaction et des promesses d’économies toujours prétentieuses. En plus, si on taxe l’électricité….