Lundi 25 décembre, plusieurs régions du pays ont été touchées par une mauvaise qualité de l’air, causée par une pollution accrue aux particules fines. Aggravé par les conditions anticycloniques, ce phénomène représente un réel danger pour la santé.
Qu’est-ce que la pollution aux particules fines ?
La pollution aux particules fines est essentiellement caractérisée par la présence de particules solides et liquides dans l’air. Les deux principaux types de particules fines sont les PM10 et les PM2.5. Les PM10 sont essentiellement retenues dans les voies aériennes supérieures, tandis que les PM2.5, plus fines, pénètrent profondément dans les poumons et peuvent même passer dans la circulation sanguine.
Les sources de ces particules sont diverses telles que les combustions industrielles, domestiques, les transports, l’agriculture, et même de sources naturelles comme l’érosion des sols ou les pollens.
Quels risques pour la santé ?
À court terme, l’exposition aux particules fines peut provoquer des irritations des yeux, du nez, de la gorge, des voies respiratoires, ainsi que de la toux et des crises d’asthme. À long terme, elles peuvent être à l’origine de pathologies plus graves, telles que des maladies cardiovasculaires, des cancers du poumon et des maladies respiratoires chroniques.
Selon les estimations de Santé publique France, environ 40 000 décès annuels en France seraient attribuables à l’exposition aux particules fines, particulièrement les PM2.5.
Les régions concernées par cette mauvaise qualité d’air
Lundi, une large zone a été touchée par une pollution aux particules fines, affectant significativement la qualité de l’air dans plusieurs régions telles que l’Aquitaine, la Bretagne, les Pays de la Loire, la Normandie, l’Île-de-France, les Hauts-de-France et la région Grand Est. « Le seuil d’information et de recommandation pour les particules fines (PM 2,5) est dépassé en Ille-et-Vilaine aujourd’hui samedi 16 décembre. L’épisode de pollution devrait également se maintenir demain », a indiqué le Préfet de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine sur X (anciennement Twitter) le 16 décembre dernier.
Une concentration particulièrement élevée de ces particules fines était également attendue dans le Val de Saône, en plus de Dijon et Lyon, où les niveaux de polluants pouvaient être particulièrement élevés, accentuant ainsi les préoccupations environnementales et sanitaires dans ces zones.
Comment faire face à cette forme de pollution ?
Pour lutter contre les particules fines, des mesures telles que la limitation de la circulation des véhicules polluants sont souvent mises en place. Pour ce qui est des personnes vulnérables, il est conseillé de limiter les activités physiques extérieures durant ces périodes. À long terme, des mesures visant à réduire les émissions de polluants à la source devraient être envisagées. Ainsi, la promotion de l’utilisation de sources d’énergie plus propres pour le chauffage et encourager l’utilisation de transports moins polluants pourraient faire partie des mesures envisageables pour réduire considérablement l’impact de la pollution aux particules fines.
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