Ce mois de juillet a été marqué par des perturbations importantes. Des vents, des orages violents, ainsi que des inondations ont eu lieu dans l’Hexagone. La météo a donc été loin d’être estivale, malgré quelques éclaircies et des journées ensoleillées. À quelques jours de la fin du mois, Météo France a publié les tendances pour les 3 prochains mois.
Dans les estimations mises en ligne par Météo France pour les mois d’août, septembre et octobre, deux tendances se distinguent. En effet, la France connaîtra des températures plus élevées que la moyenne sur tout l’Hexagone et les précipitations seront plus rares que la normale dans le sud. Soulignons que les tendances trimestrielles sont exprimées en pourcentage. Il s’agit surtout d’une indication sur la probabilité de la survenue d’un tel événement. Ce n’est donc pas une prévision, et encore moins d’une certitude.
« Des conditions anticycloniques devraient être plus fréquentes que la normale sur le sud de l’Europe. La trajectoire habituelle des perturbations s’en trouverait alors décalée plus souvent vers le nord de l’Europe. En conséquence, sur l’ensemble de la France, le scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour le trimestre », indique l’organisme météorologique qui ajoute que « des conditions plus sèches que la normale sont les plus probables sur le sud du Pays, alors qu’aucun scénario ne se dégage sur le reste de la France.
La probabilité d’un temps plus chaud est plus importante selon Météo France
Dans le détail, il existe une chance sur deux qu’il fasse plus chaud que la moyenne dans le nord du pays, souligne Météo France. Ce scénario est le plus privilégié, étant donné que les deux autres ont un pourcentage inférieur : 30 % pour des températures dans la moyenne et 20 % pour des températures plus basses.
Par ailleurs, dans le sud du pays. Il existe 70 % de chances qu’il fasse plus chaud que d’habitude aux abords de la Méditerranée, dans les Pyrénées et ses abords. Le scénario de températures dans la moyenne a une probabilité de 20 %, alors que la possibilité d’un temps plus frais descend à 10 %. Il faut dire qu’avec 70 % de chances en faveur de la chaleur, la certitude n’est pas acquise, mais le pourcentage pour que ce schéma se réalise est assez prononcé.
« Cependant, cette tendance moyenne sur le trimestre ne permet pas de conclure quant à la survenue (ou non) de périodes plus courtes de fortes chaleurs », fait remarquer l’organisme météorologique, en ajoutant qu’ « un scénario sec est le plus probable sur le sud du pays à l’échelle du trimestre. Toutefois, il n’exclut pas la survenue d’épisodes ponctuels avec une pluviométrie localement importante ».
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