Dans le cadre de la lutte contre la hausse des prix des énergies, le gouvernement compte déployer un nouveau dispositif : le plan thermostat. Celui-ci repose sur l'usage des chauffages à thermostat programmable, ce qui permettrait de réduire sa consommation d'énergie et alléger sa facture.
Le thermostat programmable, une solution pour assurer la sobriété énergétique
Au cours de l'hiver dernier, les foyers avaient été appelés à régler leur thermostat à 19 °C. Une température dite idéale pour assurer un bon confort de chauffe, sans pour autant faire grimper la facture d'énergie. Mais le hic, c'est que tous les citoyens ne prennent en compte cette consigne. C'est pourquoi l'État préconise l'installation de thermostats programmables, un dispositif qui permet de maintenir les systèmes de chauffage à la bonne température en toute circonstance. Cet appareil intelligent, dont l'État prévoit la généralisation avant 2024, promet de réaliser des économies importantes.
Jeudi 12 octobre, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé la mise en place d'un plan de sobriété. « Mon objectif est que cette baisse devienne structurelle fin 2024, et que nous allions plus loin », a-t-elle déclaré lors d'une interview. Et il faut dire que les citoyens sont sur la bonne voie, avec une baisse de consommation estimée à 12% en 2022 par rapport à 2021.
Le thermostat programmable permettrait de réaliser une économie de 15%
Pour concrétiser le plan thermostat programmable, l'État compte offrir un accompagnement pour l'installation et la programmation de ces dispositifs. De même, des consignes ou des programmes préétablis pourront être proposés avec ces appareils, afin de garantir une chauffe optimale. Le but est d'assurer la chauffe de l'ensemble des pièces de la maison au cours de la journée, en faisant en sorte d'arrêter le chauffage lorsque le logement sera vide. Selon les estimations du gouvernement, le thermostat programmable permettrait de réaliser une économie considérable de 15 %. Néanmoins, il faut savoir que le prix de ce dispositif se situe entre « 650 et 1000 euros l'unité ».
Pour assurer la généralisation de ce plan, l'État prévoit de mettre en place une subvention financière à hauteur de 80% du prix d'achat du dispositif, dont le versement ne sera pas conditionné aux revenus. L'octroi de cette aide devrait débuter dès 2024. Par ailleurs, Agnès Pannier-Runacher encourage les fournisseurs à sensibiliser les citoyens à ce dispositif à travers des mails, pour les inciter à l'adopter.