L'aide personnalisée au logement (APL) est destiné aux ménages qui peinent à couvrir leurs frais de loyer. Elle permet, sous certaines conditions, d'assumer partiellement ces charges.
Comme pour la plupart des aides sociales, il est nécessaire de résider en France de manière stable pour pouvoir prétendre à l'APL. Le demandeur doit aussi disposer d'un bail de location à son nom et de ne pas dépasser un certain seuil de revenus. Il est important de préciser que l'APL peut aussi profiter aussi aux propriétaires qui ont contracté un prêt immobilier pour financer l'acquisition de leur résidence principale. Les étudiants logés au niveau des Centres régionaux d'œuvres universitaires et scolaires (CROUS) peuvent également prétendre à cette aide, à condition de remplir les critères.
En ce qui concerne les conditions de revenus pour prétendre à l'APL, le revenu du foyer demandeur ne doit pas dépasser le seuil R0, qui dépend de la composition du ménage. Pour une personne seule sans enfants à charge, ce seuil est de 5 186 euros, tandis que pour un couple sans enfant, il s'établit à 7 430 euros. Les personnes éligibles à ce dispositif doivent en faire la demande en ligne, ou niveau de la CAF de leur département. Il est possible de procéder à une simulation en ligne pour connaître le montant de son APL. Celui-ci varie selon les revenus, le montant du loyer et les autres aides cumulées.
Quel est le seuil maximal de loyer pour profiter de l'APL ?
L'autre condition en vigueur pour l'octroi de l'APL concerne le montant du loyer. Les plafonds de loyer fixés par la CAF dépendent de la composition du ménage, ainsi que de la zone dans laquelle réside le bénéficiaire. Par exemple, une personne célibataire sans enfant est soumise à un seuil de 319, 30 euros en Zone 1 en 2024. Ce montant descend à 278,28 euros en Zone 2, puis à 260,82 euros en Zone 3.
En ce qui concerne les bénéficiaires en couple, le plafond de loyer pour prétendre à l'APL est de 385,09 euros en Zone 1. Il baisse à 340,62 euros en zone 2 et à 316,17 euros en Zone 3. Pour un bénéficiaire célibataire ou un couple avec un enfant à charge, le seuil est à 435,24 euros en Zone 1, 383,28 euros en Zone 2 et à 354,51 euros en Zone 3. Pour chaque enfant supplémentaire, le seuil augmente de 63,15 euros en Zone 1, de 55,79 euros en Zone 2 puis de 50,81 euros en Zone 3. Pour rappel, la Zone 1 concerne les départements d'Île-de-France et la Zone 2 regroupe les agglomérations de 100 000 habitants et la Corse. Le reste du territoire français est classé en Zone 3.