Récemment, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux faisant état d’un piratage massif des fichiers de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Selon ces rumeurs, entre 10 et 12 millions de données sensibles, comprenant des actes de naissance, de mariage et de décès, auraient été mises en vente sur le darkweb.
Un échantillon de ces informations aurait même été librement accessible en ligne. L’ANTS, qui gère les cartes d’identité, les permis de conduire et d’autres documents officiels, a rapidement réagi face à ces accusations.
Dans un communiqué du 22 septembre 2025, l’ANTS a formellement démenti tout piratage de ses systèmes d’information. L’agence a précisé que, ni ses services, ni ceux du ministère de l’Intérieur, n’ont détecté la moindre intrusion. En réponse à l’existence d’un échantillon de données sur le darkweb, l’ANTS a indiqué que celles-ci contiennent de nombreuses incohérences.
Parmi ces incohérences, l’agence a relevé des formats de données qui ne correspondent pas à ceux utilisés dans ses bases de données. Cette différence a conduit l’ANTS à conclure que ces informations ne provenaient pas de ses systèmes.
Enquête en cours pour identifier l’origine des données mises en ligne et du pseudo-piratage
L’ANTS a également expliqué que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) avait été saisie pour mener une enquête approfondie sur un éventuel piratage. Cette enquête vise à identifier l’origine des données mises en ligne et à localiser les responsables de leur diffusion. Bien que l’échantillon de données soit disponible sur le darkweb, l’ANTS a tenu à souligner qu’il ne s’agissait pas de données volées depuis ses systèmes.
Le communiqué de l’agence précise que le format et le contenu des données en question ne sont pas compatibles avec ceux des fichiers utilisés pour les documents officiels gérés par l’ANTS. En outre, l’ANTS a annoncé qu’un dépôt de plainte serait effectué contre toute personne faisant des accusations erronées contre l’agence. Cette plainte vise à protéger l’intégrité des systèmes de l’ANTS et à éviter la propagation de fausses informations.
Les autorités de l’ANTS appellent à la vigilance en matière de fausses rumeurs et d’informations non vérifiées. Elles ont également insisté sur le fait que l’agence met tout en œuvre pour assurer la sécurité de ses bases de données et des informations personnelles des citoyens français.
L’ANTS a précisé que, bien que l’enquête soit en cours, aucun signe d’intrusion n’a été détecté à ce jour. L’agence met en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses systèmes d’information et garantir la sécurité des données sensibles qu’elle gère. En parallèle, les autorités compétentes continuent de suivre l’évolution de la situation pour mieux comprendre l’origine de ces accusations.








