Pétrole : le recul des stocks américains et le coup d’Etat au Gabon boostent les prix

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Les recul des stock américains et le coup d'Etat au Gabon boostent les prix du pétrole
Les recul des stock américains et le coup d'Etat au Gabon boostent les prix du pétrole | Econostrum.info

Impactés par une situation économique mondiale instable, les prix du pétrole passent par différentes phases ces derniers temps. Après une relative baisse depuis le début de l’année, les cours commencent à flamber au deuxième semestre.

Ce jeudi 31 août, les cours du pétrole poursuivent donc leur envolée avec le baril de Brent à 85.39 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 81.80 USD. Ces prix sont impactés par plusieurs nouveaux éléments relatifs à l’offre dans un climat de doute qui caractérise l’économie mondiale.

Les cours augmentent en raison des craintes sur la production, survenue suite au coup d’État au Gabon, qui est un pays producteur du pétrole. Les marchés s’inquiètent donc sur le recul de l’offre. Le pétrole est poussé vers le haut par « une baisse massive des statistiques pétrolières américaines et un coup d’État militaire chez un producteur de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr), le Gabon », expliquent les analystes de DNB.

Pétrole et carburants en hausse

Ainsi, le coup d’État au Gabon a eu un impact direct sur les prix du pétrole. Même si ce pays d’Afrique centrale est « un producteur mineur de l’OPEP », avec une production d’environ 200 000 barils par jour, « cela rappelle (que) le risque géopolitique sur le marché pétrolier » existe toujours, selon les analystes de DNB.

Par ailleurs, la diminution des stocks américains du pétrole, annoncée par la fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a également tiré les prix du pétrole vers le haut. Cette fédération a estimé que les stocks de brut avaient fondu d’environ 11,49 millions de barils la semaine dernière, mais que ceux de l’essence avaient augmenté de 1,395 million de barils.

Il faut dire que ces nouveaux éléments, conjugués à la baisse de production décidée par la Russie et l’Arabie saoudite, font peser des craintes sur le recul de l’offre, ce qui a fait flamber les prix. Cette tendance haussière devra donc se poursuivre jusqu’à la fin de l’année au moins, estiment plusieurs analystes.

Pour ce mois d’août déjà, le ministère de la Transition écologique a publié, sur son site, l’évolution des prix des carburants, tels que déclarés par les différentes stations-service. Le prix du plein d’essence ou du gazole se maintient à un niveau extrêmement élevé. Le sans-plomb a même franchi la barre symbolique des 2 euros. Les prix devraient donc continuer à flamber pour le reste de l’année.

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