Selon un décret d'application de la réforme des retraites publié au Journal officiel, le 11 août dernier, quelque 1,7 million de retraités vont bénéficier d'une revalorisation appréciable de leurs pensions dès le 1ᵉʳ septembre. Quels sont exactement les retraités visés par ce décret ?
Selon le ministère du Travail, du Plein-emploi et de l'Insertion, la pension minimale sera revue à la hausse et augmentera de 100 euros par mois. « Le minimum de pension augmentera de 100 euros par mois pour une carrière complète. Un salarié au SMIC toute sa carrière aura une pension de 85 % du SMIC net », affirme le ministère sur son site.
700 000 retraités concernés dès l'automne 2023
Ainsi, pour les personnes qui partiront à la retraite au mois de septembre prochain, leurs pensions vont grimper d'environ 100 euros, ce qui représente une hausse de 1 200 euros sur une année. Cependant, cette valorisation est appliquée sous deux conditions. Les bénéficiaires englobent les travailleurs salariés, artisans et commerçants qui ont eu une carrière complète à temps au SMIC. Selon le ministère du Travail, cette mesure touchera environ 1,7 million de retraités. Dans le détail, 700 000 retraités en bénéficieront à partir de cet automne et 1 million à partir du printemps 2024.
Que disposent les nouveaux décrets d'application ?
Pour rappel, le 11 août dernier, non pas un, mais six nouveaux décrets d'application ont été publiés au Journal officiel. Les petites retraites et les conditions de travail pénibles sont au cœur de ces modifications. Pour les retraités qui continuent de travailler, de nouvelles opportunités seront créées pour améliorer le montant de leur pension.
Les retraités exposés à des risques tels que les postures pénibles, le bruit ou le port de charges lourdes obtiendront plus de points sur leur compte professionnel de prévention (C2P), élargissant ainsi leurs droits, notamment pour réduire leur temps de travail. Deux autres décrets offrent des avantages importants. L'un prolonge l'aménagement de fin de carrière en cumulant emploi et retraite aux fonctionnaires et aux professions libérales. Pour l'autre, il concerne les aidants, qui se chiffrent à 500 000 en France, leur offrant une assurance-vieillesse.