Revenu de solidarité active (RSA) : combien d’heures d’activité hebdomadaire faut-il désormais accomplir ?

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 5 juillet 2023 à 6h00
Aubaine pour les bénéficiaires du RSA : ce travail saisonnier permet de cumuler vos revenus !
Aubaine pour les bénéficiaires du RSA : ce travail saisonnier permet de cumuler vos revenus ! - © www.econostrum.info

La nouvelle réforme du revenu de solidarité active (RSA) l'exige : les bénéficiaires devront désormais réaliser une activité professionnelle hebdomadaire de 15 à 20 heures par semaine pour toucher cette allocation. Si l'allocataire refuse de respecter cette clause fixée par Pôle emploi, il se verra retirer son droit à cette aide.

Qu'est-ce que le RSA ?

En vigueur depuis 2009, le revenu de solidarité active (RSA) est une aide versée mensuellement par la CAF aux ménages rencontrant des difficultés financières. Son principal objectif est d'aider les allocataires à se réinsérer dans le monde du travail. Pour en bénéficier, il est nécessaire d'être âgé d'au moins 25 ans et de résider en France. De même, il est important d'avoir des revenus qui ne dépassent pas un certain seuil. Enfin, la dernière condition est de s'engager dans des travaux de réinsertion professionnelle. Et c'est ce tout dernier critère qui vient d'être modifié par la nouvelle réforme du RSA.

15 à 20 heures d'activité professionnelle par semaine

Cette nouvelle réforme du RSA entrera en vigueur dans quelques mois. Pour encourager les bénéficiaires à se réintroduire sur le marché du travail, l'État prévoit donc d'appliquer une nouvelle condition : la participation à actions obligatoires. Désormais, les allocataires du RSA seront inscrits à pôle emploi. Les nouvelles exigences ne s'arrêtent pas là. Ces derniers devront également assurer une activité professionnelle hebdomadaire d'un volume horaire variant entre 15 et 20 heures.

Cette nouvelle clause exige aux bénéficiaires de signer un contrat d'engagement. En cas d'entrave, ils risquent d'être lourdement sanctionnés. Par exemple, si l'allocataire rate un premier rendez-vous, il se verra retirer une somme de 100 euros sur son allocation. S'il ne se présente pas à un deuxième rendez-vous, il écopera d'une suspension plus sévère.

Par ailleurs, les avis sur cette nouvelle mesure sont mitigés en France. Si certains estiment qu'elle rendra service aux allocataires, d'autres craignent qu'elle n'isole davantage les foyers précaires. Au-delà de l'inquiétude et du mécontentement, les bénéficiaires du RSA s'interrogent notamment sur la nature des activités professionnelles qu'ils devront réaliser pendant 15 à 20 heures par semaine. Pour l'heure, le gouvernement n'a toujours pas apporté des informations précises à ce sujet. Sans donner de détails, les autorités parlent de formations ou de stages destinés à améliorer les compétences professionnelles de l'allocataire et l'aider pour le réinsérer dans le monde du travail.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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