Le virus Mpox (variole du singe) est-il le nouveau Covid ? L’OMS réagit

Photo de Kamal Boudjadi, un homme d'âge moyen avec des cheveux courts et clairsemés, portant des lunettes et une chemise rose-rouge. Il a un teint clair, un visage légèrement souriant, et regarde directement la caméra. L'arrière-plan est d'une couleur dégradée allant du rose à l'orange.
Par Kamal B Publié le 21 août 2024 à 14h48
photo illustrant le Virus Mpox (variole du singe)
Le virus Mpox (variole du singe) est-il le nouveau Covid ? L'OMS réagit - © www.econostrum.info

Face à la propagation rapide et au caractère plus dangereux de la nouvelle souche du virus Mpox, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché, le 14 août, son plus haut niveau d’alerte mondiale. Une situation qui rappelle les mesures draconiennes prises en 2019 devant la propagation du Covid-19.

La variole du singe ne doit pas être considérée comme « le nouveau Covid » parce que « le monde en sait déjà beaucoup sur le mpox », particulièrement au sujet du variant clade 2, responsable de l'épidémie mondiale de 2022, a assuré, mardi 20 août lors d’un point de presse, le directeur Europe de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Hans Kluge.

« Le Mpox n'est pas le nouveau Covid. Qu'il s'agisse du clade 1 du Mpox, à l'origine de l'épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2, responsable de l'épidémie de 2022 », a-t-il en effet affirmé. « Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1 », a ajouté Hans Kluge, assurant encore que « nous savons comment lutter contre le Mpox ».

La recrudescence du Mpox en République démocratique du Congo, mais aussi au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, a, pour rappel, amené l’Organisation mondiale de la Santé à déclencher son plus au niveau d’alerte sanitaire, le 14 août. Une décision similaire a été prise, en 2022, lorsque l’épidémie de la variole du singe avait touché plusieurs pays à travers le monde. 

Le nouveau variant de la variole du singe est plus dangereux

Docteur Catherine Smallwood, du bureau européen de l’OMS, affirme que « nous n’avons pas isolé ou détecté de transmission zoonotique [de l’animal à l’homme] du clade 1b » et qu’« il semble donc s’agir d’une souche du virus qui circule exclusivement au sein de la population humaine, et certains des changements viraux identifiés par les virologues nous montrent qu’il est probable qu’elle se transmette plus efficacement entre humains ».

Tarik Jasarevic, un porte-parole de l’OMS, ajoute, pour sa part, que « nous savons que le clade 1 est plus dangereux que le clade 2 », mais les scientifiques veulent savoir à présent s’il existe une réelle différence entre le clade 1a et le clade 1b en termes de gravité. « Ce n’est que récemment que nous avons découvert le clade 1b, qui se propage rapidement, mais nous ne sommes pas encore sûrs de sa gravité », souligne Tarik Jasarevic.

Photo de Kamal Boudjadi, un homme d'âge moyen avec des cheveux courts et clairsemés, portant des lunettes et une chemise rose-rouge. Il a un teint clair, un visage légèrement souriant, et regarde directement la caméra. L'arrière-plan est d'une couleur dégradée allant du rose à l'orange.

Journaliste depuis plus de vingt ans. Passages dans plusieurs rédactions de la presse généraliste. Multiples formations en communication événementielle, je porte un intérêt particulier à l’actualité économique.

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