Le premier cas du variant Clade 1B de Mpox a été identifié en Bretagne. Cette souche, nouvelle sur le territoire français, alerte les autorités sanitaires, bien que le risque pour la population générale reste faible. Des investigations sont en cours pour retracer les contacts et l’origine de l’infection.
Selon le ministère de la Santé, une femme résidant en Bretagne a été testée positive au variant Clade 1B de Mpox. Diagnostiquée au CHU de Rennes, cette patiente n’a pas voyagé en Afrique centrale, région où le Clade 1B circule activement, comme le précise le communiqué du ministère. Toutefois, elle a été en contact avec deux individus récemment rentrés de cette zone. Les autorités sanitaires mènent actuellement des investigations pour identifier l’origine de la contamination et les personnes ayant pu être exposées.
Mpox, connu sous le nom de variole du singe, provoque des symptômes tels que des lésions cutanées, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Bien que cette maladie soit généralement bénigne, elle nécessite une vigilance particulière en raison de la propagation de nouveaux variants.
Le Clade 1B a déjà été détecté dans quatre autres pays européens : la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique, comme le précise le ministère de la santé. En France, ce premier cas met en lumière l’efficacité des systèmes de surveillance en place. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) considère le risque pour la population générale comme faible, mais reconnaît la possibilité de cas isolés liés à des zones où le virus circule plus intensément.
Une vigilance accrue en Europe
Depuis 2022, Mpox, initialement confiné à une dizaine de pays africains, s’est propagé à des régions où il n’était jamais apparu. Comme l’expliquent nos confrères de Capital, deux épidémies distinctes coexistent : l’une causée par le Clade 1 en Afrique centrale, touchant principalement des enfants, et l’autre par le Clade 1B, affectant des adultes dans l’est de la RDC et ses environs. L’émergence de ce variant en Europe souligne l’importance de maintenir une vigilance sanitaire rigoureuse.
Les autorités sanitaires rappellent l’importance de signaler tout symptôme suspect et de limiter les contacts en cas d’exposition potentielle. Grâce à la détection précoce et à la coopération internationale, la gestion de ce nouveau cas devrait permettre de contenir les risques. Ce suivi étroit marque une étape clé dans la compréhension et la prévention des nouveaux variants de Mpox.
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