Le moustique tigre continue de gagner du territoire à travers l’Hexagone. Le Val-de-marne vient de passer en vigilance pourpre, en raison de la prolifération importante de cet insecte. Une situation inquiétante, d’autant plus avec le flux de touristes qui s’apprête à rejoindre l’Île-de-France à la période des JO.
Au total, sept départements sont passés en vigilance pourpre, qui représente le plus haut niveau d’alerte, selon le site Vigilance Moustique. Il s’agit, en l’occurrence, des Pyrénées-Orientales, du Val-de-Marne, du Gard, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de l’Hérault et de la Drôme.
Étant un vecteur de maladies, le moustique tigre peut véhiculer de nombreux virus, ce qui peut causer une contamination à grande échelle, impliquant des cas de maladies dites autochtones, à l’exemple du chikungunya ou de la dengue, qui bat des records en France. D’après les chiffres de Santé publique France, 2 264 cas importés, principalement des Antilles, ont été recensés entre le 1ᵉʳ janvier et le 14 mai 2024.
Actuellement, le moustique tigre est présent dans 74 départements, soit près de 90 % du territoire français, selon Vigilance Moustique. À l’arrivée des Jeux Olympiques de 2024, Vigilance Moustique s’inquiète de la multiplication des cas importés de maladies qui peuvent se transmettre à travers cet insecte. Côté apparence, ce denrier est plus petit qu’une pièce d’un centime, selon le site d’information.
Il se caractérise par sa couleur noire et ses rayures blanches. Faisant partie des espèces les plus invasives, cet insecte a pour habitude d’élire domicile au niveau des retenues d’eau. Par conséquent, il est recommandé de supprimer tout réservoir d’eau artificiel, à l’instar des vases, des gouttières bouchées ou des coupelles de pots de fleurs, afin d’éviter de l’attirer.
Que faire en cas de piqûre de moustique tigre ?
L’Agence régionale de santé (ARS) a lancé, le 1ᵉʳ mai, une campagne de surveillance. Le but est de limiter l’impact de la prolifération du moustique tigre sur la santé des habitants de l’Île-de-France, notamment avec l’approche ded JO. Selon L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), il est recommandé de signaler la présence de cet insecte sur le site signalement-moustique.fr.
En cas de piqûre, il est normal de ressentir une forte démangeaison et de constater l’apparition d’un bouton rouge. Les démangeaisons peuvent alors s’arrêter ou réapparaitre au cours des jours suivants. Toutefois, en cas de la manifestation d’autres symptômes, à l’instar de la fièvre, de céphalés, de douleurs articulaires et musculaires ou de nausées, il est recommandé de consulter immédiatement son médecin traitant.
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