La pollution de l'air devient un problème récurrent en France, notamment au niveau des grandes métropoles. La première cause de ce phénomène est l'émission de gaz à effet de serre. Face à cette situation alarmante, l'État a décidé d'interdire progressivement la circulation de véhicules polluants.
Depuis 2017, des vignettes ont été mises en place afin de classer les véhicules selon leur degré de pollution. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, les véhicules disposant des vignettes Crit’Air 5 ont été interdits de circulation au sein de la zone ZFE. Puis, en janvier 2024, cette interdiction s'est étalée aux vignettes Crit’Air 4. Pour rappel, cette vignette est « obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) instaurées par les collectivités ou pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors des épisodes de pollution », précise le ministère de la Transition écologique. Concrètement, les véhicules doivent tous avoir cette vignette collée sur le pare-brise lorsqu'ils franchissent une zone ZFE.
En cas d'absence de vignette, le conducteur risque une amende pouvant atteindre 450 euros. Cette sanction financière s'applique également aux véhicules non autorisés à circuler au niveau de ces zones à faible émission de gaz à effet de serre. Selon Service-public.fr, « cette infraction peut entraîner l'immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière ». À partir de 2025, cette restriction s'appliquera aux véhicules qui disposent de la vignette Crit'Air 3.
Quand est-ce que cette mesure sera appliquée ?
Initialement, l'État prévoyait d'interdire la circulation des véhicules avec la vignette Crit’Air 3 avant le coup d'envoi des Jeux olympiques. L'échéance a été finalement reportée à 2025. Cette mesure concerne principalement les villes de Paris et de Lyon, qui sont les deux métropoles les plus impactées par la pollution aux gaz à effet de serre. Les villes dans lesquelles la pollution de l'air a relativement diminué au cours de ces dernières années, à l'instar de Marseille et de Rouen, seront épargnées.
Les propriétaires des véhicules en question seront donc obligés de limiter leur circulation ou de changer de véhicule pour pouvoir rouler librement. À noter que les prix de ces véhicules risquent de fortement chuter après l'annonce d'une telle mesure. Face à la difficulté de vendre, le conducteur peut, en dernier recours, mettre son véhicule à la casse pour bénéficier d'une prime qui financera partiellement l'achat d'une voiture neuve.