Pour renforcer le réseau de transport, le ministre délégué aux Transports, François Durovray, annonce la mise en place d’un « plan national de cars express » dès le premier trimestre de l’année prochaine. Avec cette mesure, le gouvernement souhaite cibler les Français vivant en périphérie des grands centres urbains, ainsi que ceux n’ayant aucun moyen de transport.
Dans un entretien accordé à Ouest-France samedi 12 octobre, le ministre délégué aux Transports a annoncé la mise en place d’un « plan national de cars express » dès le premier trimestre de 2025. « Je vous donne rendez-vous au premier trimestre 2025 pour la présentation d’un plan national de cars express », a indiqué François Durovray. Dans le cas où un accord serait rapidement trouvé avec les élus locaux, « on peut déployer les lignes en six mois ou un an », explique le ministre.
Dans le détail, François Durovray opte pour des lignes « autour de 30 à 50 kilomètres, à bord de cars, et non de bus, j’insiste », et ce, parce que « dans un car, vous avez une place assise, de la lumière, une prise USB, du Wi-Fi, vous pouvez lire, travailler, dormir », ajoute le ministre. Pour François Durovray, l’idée n’est pas d’opposer le train au car, bien au contraire. Avec la mise en place de ce plan national, le but est surtout de renforcer le réseau de transport.
Avec ce plan national de cars express, le ministre cible les Français en précarité de mobilité
« On s’est beaucoup occupé, au cours de ces dernières années, des liaisons entre les grandes villes françaises, par TGV, et de l’équipement des villes, avec des tramways et des bus à haut niveau de service. C’est très bien, mais on a oublié celles et ceux qui vivent en périphérie des grands centres urbains », a-t-il déclaré. Ce n’est pas tout, le ministre délégué aux Transports veut également se pencher sur le cas des Français qui n’ont « aucun moyen de transport ». Avec un réseau de cars qui sera renforcé, l’idée sera donc d’épauler les usagers qui habitent loin des centres-villes et dont les moyens financiers sont limités.
Sur les 15 millions de Français en précarité de mobilité, « 10 millions ont plus de 50 kilomètres à parcourir chaque jour », explique le ministre. En plus de la distance à parcourir, ces trajets peuvent peser très lourd sur les finances des usagers les plus modestes. « Pour les 10 % des ménages les plus modestes, ils représentent 21 % du revenu contre 11 % pour les 10 % les plus aisés », détaille François Durovray dans son entretien avec Ouest-France.
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