Déficits publics : Le ministre de l’Économie parie sur l’IA pour redresser les finances de la France

Lors du Sommet international sur l’intelligence artificielle (IA), le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a déclaré que l’IA jouerait un rôle clé dans le maintien de la trajectoire budgétaire de la France. Alors que le pays lutte contre un déficit public élevé, le ministre a souligné la nécessité d’outils de pilotage budgétaire innovants pour atteindre les objectifs financiers. Lombard voit l’IA comme un moyen de transformer la gestion administrative, notamment pour réduire les déficits. La France, selon lui, a les atouts nécessaires pour devenir un leader en matière d’IA, avec notamment un accès abondant à l’électricité nucléaire.

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Le ministre de l'économie accompagné d'une représentation graphique d'un processeur avec le logo "AI" et une main robotique qui semble interagir avec lui, symbolisant l'intelligence artificielle.
Le ministre de l’Économie mise sur l’IA pour contenir les déficits publics | Econostrum.info

L’intelligence artificielle (IA) pourrait-elle devenir un levier clé pour améliorer la gestion économique du pays ? Selon Éric Lombard, ministre de l’Économie, l’IA pourrait être déterminante dans la réduction des déficits publics français, un sujet majeur pour le gouvernement en 2024.

Le ministre a expliqué que l’intelligence artificielle serait l’un des facteurs principaux permettant à la France de respecter ses objectifs budgétaires. Lors d’un événement du Sommet international sur l’IA à Paris, Lombard a insisté sur la mise en place de nouveaux outils de pilotage budgétaire, en soulignant que l’IA pourrait transformer la manière dont l’administration publique gère les finances. Il est convaincu que l’IA, loin d’être une simple tendance, a un potentiel réel pour optimiser la gestion économique et budgétaire.

En 2024, la France prévoit de ramener son déficit public à 5,4 % du PIB, une tâche complexe alors que l’économie traverse une période difficile. Le recours à l’intelligence artificielle pourrait rendre la gestion des dépenses publiques plus efficace, en améliorant notamment la prévision et l’allocation des ressources.

Une approche proactive du gouvernement

Lors d’une réunion ministérielle autour du Premier ministre François Bayrou, les membres du gouvernement ont exploré les potentiels de l’IA pour réformer l’administration et rendre les services publics plus performants. Selon Lombard, cette réunion a donné lieu à de nombreuses idées sur la manière dont l’IA pourrait aider à mieux gérer les finances publiques et les ressources de l’État.

Les discussions ont mis en lumière l’opportunité d’intégrer l’IA dans divers aspects de l’administration, notamment en matière de contrôle des dépenses et d’optimisation des services publics. Si l’idée de recourir à des technologies avancées pour maîtriser les finances publiques n’est pas nouvelle, cette initiative du gouvernement semble marquer une volonté claire d’expérimenter et d’adopter des solutions technologiques pour résoudre les défis économiques.

L’IA comme moteur de transformation économique en France

Lombard a également vanté les atouts de la France en matière de développement de l’IA, soulignant que le pays dispose d’un accès à une énergie bon marché grâce à son parc nucléaire, ce qui constitue un avantage stratégique pour le développement de technologies de pointe, comme l’IA. Il a ajouté que la France est bien positionnée pour être un leader européen dans ce domaine et qu’elle devrait profiter de ces capacités pour renforcer son économie numérique et répondre à ses défis budgétaires, rapporte Moneyvox.

La vision du ministre va au-delà de la simple adoption de l’IA dans les services publics. L’intelligence artificielle est vue comme un levier pour renforcer la compétitivité de l’économie française sur la scène mondiale. En mettant en place une stratégie nationale d’IA, le gouvernement entend également stimuler l’innovation, créer de nouveaux emplois et soutenir les entreprises françaises dans un environnement de plus en plus tourné vers le numérique.

Cependant, des questions restent sur la manière concrète dont ces technologies pourront être intégrées dans l’administration sans engendrer de nouvelles complexités bureaucratiques. La clé résidera probablement dans une coordination efficace entre les ministères et une formation adéquate des agents publics pour exploiter pleinement le potentiel de ces technologies.

L’intelligence artificielle pourrait bien devenir un pilier de la stratégie économique de la France, notamment pour contrôler le déficit public. Toutefois, cette transition nécessitera des investissements conséquents, une planification stratégique claire et une collaboration étroite entre le secteur public et privé. Si ces défis sont relevés, l’IA pourrait devenir une solution innovante et efficace pour la gestion économique du pays, notamment dans un contexte budgétaire tendu.

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