Parmi les mesures annoncées par le Premier ministre, François Bayrou, dans son plan d’économies pour réduire la dette publique, le gel des prestations sociales suscite une forte controverse, et son impact pourrait être particulièrement néfaste pour les citoyens les plus fragiles.
Concrètement, ce gel des aides sociales se traduit par l’absence de revalorisation des aides sociales ainsi que des pensions de retraite. Cette mesure a été annoncée dans le but de réduire le déficit budgétaire qui pèse lourdement sur le gouvernement. Cependant, l’impact de cette mesure réside dans le gel des plafonds de ressources pour l’accès à ces prestations sociales. Pour rappel, ces plafonds sont chaque année revalorisés en tenant compte de la hausse des salaires, ainsi que de l’inflation.
Ainsi, en l’absence de revalorisation, certains salariés ayant connu une hausse salariale risquent de perdre l’accès à ces aides d’ici 2026, soit dès l’application du plan budgétaire de Bayrou. Pour certains foyers, une légère hausse de revenus pourrait entraîner la suppression des droits d’accès à certaines prestations, tandis que d’autres ménages pourraient assister à une baisse des montants des aides sociales.
Qui sont les allocataires impactés par le gel des droits d’accès aux prestations sociales en 2026 ?
Comme l’indique Droit-Finances.net, le gel de la revalorisation des droits d’accès aux prestations sociales impactera principalement certaines catégories d’allocataires. Cela concerne les bénéficiaires des aides au logement, telles que l’APL, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) ainsi que l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Cette année, les salaires ont connu une hausse allant jusqu’à 3 % en France.
Ainsi, les revenus salariaux ont augmenté significativement, ce qui, en l’absence de hausse des plafonds d’accès aux prestations sociales, peut mener à une baisse des droits, voire à une privation totale de ces derniers. Selon l’exemple cité par Droit-Finances.net, si le gel entre en vigueur en 2026, une famille de deux enfants bénéficiant de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) perdrait 98,30 euros par mois, soit près de 1 180 euros par an. Une perte significative pour les foyers déjà confrontés à des difficultés financières.
Il est important de rappeler que cette mesure de gel s’inscrit parmi les nombreuses autres propositions controversées du gouvernement, qui sont au cœur des débats politiques. Par conséquent, on ignore, pour l’heure, si elle sera appliquée. Le vote de confiance prévu par François Bayrou le 8 septembre pourrait changer la donne.








