Alors qu’il a atteint son pic durant le mois de décembre, le phénomène El Nino s’affaiblit progressivement. Pourtant, le mercure demeure toujours aussi élevé aux quatre coins du globe. Mais à cause de l’arrivée du phénomène La Nina, les températures pourraient nettement reculer.
Après 2023, qui a battu tous les records de chaleur, l’année 2024 est bien partie pour enregistrer des températures similaires, voire plus. Rien qu’en février, la température moyenne aux quatre coins du globe a dépassé de 2 degrés les valeurs moyennes de l’ère pré-industrielle, et ce, durant 4 jours d’affilée. En plus des gaz à effet de serre, qui sont la principale cause derrière le réchauffement climatique, le phénomène El Nino y est également pour beaucoup. Ce phénomène atmosphérique et océanique, qui se produit avec une périodicité de 10 à 12 ans dans l’océan Pacifique, impacte considérablement la température sur la surface de la Terre.
« Chaque mois depuis juin 2023 établit un nouveau record mensuel de température, et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée », avait notamment expliqué Celeste Saulo, secrétaire général de l’OMM. Après avoir atteint son pic durant le mois de décembre, ce dernier pourrait laisser place à un autre phénomène climatique nommé La Nina. À la différence d’El Nino, La Nina se manifeste par une chute significative de la température au niveau de la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique.
Cela s’explique par le renforcement des vents et des courants à l’ouest de l’océan Pacifique qui déplacent les eaux chaudes de surface vers le continent asiatique. Par conséquent, une remontée d’eau provoque le refroidissement de la surface. Avec la fin du phénomène El Nino, les eaux de l’océan Pacifique sont en train de se refroidir progressivement, ce qui laisse à penser qu’une transition vers la Nina est possible cet été. Selon certaines prévisions, ce phénomène pourrait avoir lieu plus vite que prévu. D’après le site spécialisé Tameteo.com, il y a 70 % de chances pour que ce phénomène se manifeste durant le deuxième semestre de l’année 2024.
Quel impact de l’arrivée de la Nina en France ?
Alors que tout portait à croire que l’année 2024 allait être la plus chaude de l’histoire, l’arrivée de la Nina pourrait donc changer la donne. Toujours selon le site Tameteo, ce phénomène pourrait représenter des différences de près de -1,5 degré par rapport à la moyenne de référence (ère pré-industrielle).
Par conséquent, c’est à une forte, voire très forte Nina qu’on pourrait avoir droit. Des conditions proches de celles constatées en 1998. Ainsi, plusieurs régions du globe devraient être impactées. En France, ce phénomène pourrait se caractériser par un hiver intense et prolongé.
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