L’année dernière a été marquée par un phénomène météorologique appelé d’El Niño. Cette année, un autre phénomène va prendre le relais. Il s’agit de La Niña. À l’inverse du premier, le deuxième se caractérise par un refroidissement de la surface de l’eau de l’océan Pacifique. D’après les experts, un courant d’air froid La Niña a 60 % de chances de se produire en fin d’année.
Après avoir atteint son pic l’année dernière, le phénomène El Niño a perdu progressivement de son intensité jusqu’à complètement disparaître. Actuellement, les conditions ENSO sont neutres. Cette phase est celle qui précède l’arrivée de La Niña. Pour rappel, ce phénomène climatique se manifeste par une chute significative de la température au niveau de la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique. Cela s’explique par le renforcement des vents et des courants à l’ouest de l’océan Pacifique qui déplacent les eaux chaudes de surface vers le continent asiatique.
D’après les experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), un courant froid La Niña a 60 % de chances d’être observé au mois de décembre. Pour la période septembre-novembre, la probabilité d’avoir une configuration pareille est très fine, a indiqué ce mercredi l’OMM à Genève, rapporte Sudinfo.
À se fier à ces données, c’est donc à partir du mois de décembre que les effets de La Nina devraient commencer à se faire ressentir aux quatre coins du monde. En France, l’impact de La Niña est différent des zones où les effets de ce phénomène sont les plus conséquents. En été, La Niña est synonyme d’une météo instable et de vagues de chaleur plus nombreuses que la normale. Mais ce n’est pas tout. Il est également synonyme d’un hiver précoce dans l’Hexagone.
Les effets de La Niña atténués par le réchauffement climatique ?
Toutefois, les spécialistes estiment que cette phase climatique 2024-2025 devrait être plutôt faible en comparaison avec la précédente. Ils estiment aussi que les effets de cette nouvelle La Niña seront atténués par le réchauffement climatique qui pèse de plus en plus sur le climat mondial.
« Depuis juin 2023, nous avons vu une série exceptionnelle de températures mondiales élevées à la surface des terres et de la mer », a expliqué la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo. À long terme, La Niña ne devrait pas impacter cette hausse des températures au niveau mondial. C’est en effet ce qu’estime la secrétaire générale de l’OMM lors de sa dernière prise de parole à Genève.
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