Les tendances météorologiques pour le printemps 2024 ne semblent pas vraiment marquer la fin de l’hiver. En effet, les prévisions pour les trois mois à venir ne diffèrent pas de celles qui ont prévalu en février.
La grisaille et le temps humide risquent de bien se prolonger durant les semaines à venir du printemps, puisqu’un changement notable ne prendrait place que vers le mois de mai, selon Météo-France. « Les tendances climatiques évoluent peu ce mois-ci, dans un contexte de faible prévisibilité. La circulation de masses d’air plus chaud que la normale reste privilégiée sur une bonne partie de l’Europe, alors que des conditions plus humides que la normale sont probables sur l’est de l’Europe », note l’établissement.
Le retour du soleil différé
Le retour du soleil, très attendu, est donc très probablement renvoyé dans le temps, puisque les tendances saisonnières pour le trimestre mars-avril-mai sont loin d’être des éclaircies. Il n’y aura pas de froid tardif, certes, cette année, mais beaucoup d’humidité est en vue. Une prévision très logique avec un hiver qui s’efface au top 3 des hivers les plus chauds jamais connus par la France.
Selon le dernier scénario proposé par le principal modèle saisonnier, qui est aussi l’un des plus fiables, relayé par tameteo, « un mois de mars plus humide que la normale sur l’ensemble du territoire » est confirmé, « exception faite du Roussillon ».
Des épisodes d’intempéries toujours dans les prévisions
Cette tendance devrait se mettre en place « avec deux épisodes d’intempéries en une semaine ». Les plus fortes anomalies de précipitations sont attendues dans le sud-est. « Avec un flux récurrent orienté à l’ouest-sud-ouest, les températures seront situées 1 à 2°C au-dessus des normales de saison », anticipe la source.
Les prévisions qui vont au-delà du mois de mars n’évoquent pas un changement notable dans le temps non plus. Avril sera tout aussi plus humide que les normales saisonnières « en raison de la proximité des basses pressions ».
Les raisons du prolongement des perturbations selon les prévisions Météo
Les perturbations risquent de se prolonger avec l’éloignement de l’anticyclone, avec toutefois un excédent de pluviométrie « moins important que durant le mois de mars », qui varie selon les régions. C’est principalement le centre-est qui sera le plus touché par les précipitations les plus importantes. « Avec un flux océanique bien installé, les températures demeureront situées au-dessus des valeurs dites de saison. L’excédent thermique devrait être compris entre +1 et +1,5°C », explique encore tamétéo.
Cela présage un réchauffement supérieur à la normale qui aiderait, au moins, à raccourcir davantage la période du gel tardif. Une bonne perspective également pour la flore. En effet, le printemps est la saison du bourgeonnement et la floraison des plantes. Mais globalement, l’instabilité persistera jusqu’en mai. « Avec des hautes pressions situées vers la Scandinavie, mais aussi en direction du Maghreb, la France restera exposée aux perturbations atlantiques ».
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