Alors que dans le sud de la France, on assiste à des températures anormalement élevées pour la saison, le nord fait face à des pluies abondantes, entraînant des inondations, notamment dans le Pas-de-Calais et en Haute-Savoie. Cette météo suscite des inquiétudes, car en temps normal, la saison automnale devrait dominer, alors qu'actuellement, le mercure semble totalement désorienté.
Grand froid, gelées, chute brutale des températures...
Cependant, les différents modèles de prévisions à long terme indiquent une possible arrivée brutale de l'hiver dans la semaine à venir. Bien que les scénarios puissent varier, des signaux de temps froid commencent à se dessiner pour la deuxième moitié de la semaine prochaine. Les gelées pourraient toucher les zones de montagnes et de plateaux, avec une intensification possible lors du week-end des 25 et 26 novembre, marqué par l'arrivée d'un air froid depuis le nord du territoire. En effet, les températures pourraient chuter significativement, avec des gelées prévues dans le quart nord-est et l'intérieur de la Normandie.
Pour la semaine suivante, ces conditions météorologiques risquent de persister, et les températures seront statiques en cours de journée, c'est-à-dire qu'elles seront proches de 0 °C aux heures les plus chaudes de l’Auvergne-Rhône-Alpes jusqu’au Grand Est. Cependant, la prudence est de mise en raison de l'échéance lointaine de cette prévision.
Le scénario de 2019 en passe de se répéter ?
Si une période froide, voire très froide, venait à s'installer dans une dizaine de jours, nous pourrions vivre une situation similaire à celle survenue exactement il y a quatre ans. En effet, en 2019, à la mi-novembre, plusieurs départements du centre est étaient en vigilance orange pour des « chutes de neige importantes et précoces dans la saison et dans des proportions inhabituelles pour la région ».
On observait des accumulations de neige atteignant 10 cm à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry et à Saint-Étienne, et jusqu'à 40 cm dans le Vivarais. Cependant, ce qui interpelle est que l'hiver qui a suivi s'est avéré étonnamment doux. En effet, il a été classé comme le plus chaud en France depuis le début des relevés en 1900, affichant une anomalie thermique significative de +2,7°C par rapport à la normale.