Ce mercredi 28 mai 2025, la France se réveille sous une météo d’automne en plein printemps. Ciel bas, humidité omniprésente et mercure en berne dessinent une journée où l’été semble s’être évaporé. Alors que la fin mai rime habituellement avec douceur et éclaircies, ce matin, c’est l’ombre d’octobre qui plane sur l’Hexagone.
Depuis les premières heures de la journée, le ciel est couvert sur une majorité du territoire. Les pluies sont déjà présentes sur plusieurs régions, notamment en Bretagne, en Normandie et dans les Hauts-de-France, où des averses localement modérées sont relevées. Dans le centre et l’est, le ciel reste également chargé, sans précipitations notables en matinée mais avec une humidité élevée et un vent sensible.
Sur l’ensemble du pays, les températures matinales sont inférieures aux normales, avec des valeurs comprises entre 7 et 11 °C. Ce n’est pas tout, ce refroidissement s’accompagne de rafales de vent atteignant 50 à 60 km/h sur la façade atlantique, renforçant la sensation de froid, indique Météo France.

Un après-midi sous la pluie
Aucune amélioration notable n’est attendue pour le reste de la journée. Les pluies se généralisent à partir de la mi-journée sur le nord et l’est de la France, tandis que des averses éparses gagnent le sud-ouest. Les Alpes et le Jura verront tomber de la neige au-dessus de 1 800 mètres, phénomène peu fréquent à cette époque.
Les températures maximales resteront bien en dessous des moyennes de saison. Il ne fera pas plus de 13 à 15 °C dans la moitié nord, et 17 à 19 °C sur la Côte d’Azur ou le sud de l’Aquitaine. Le contraste avec les journées habituellement plus douces de fin mai est particulièrement marqué.

Une situation météo durable jusqu’en fin de semaine
Les dernières prévisions de Météo France indiquent que le pays restera sous l’influence d’une dépression atlantique jusqu’à la fin de semaine. Ce système continuera d’apporter pluies, nuages et fraîcheur, sans perspective de réchauffement marqué avant au moins le lundi 2 juin.
Ce type d’épisode froid et humide en fin de printemps, bien que peu apprécié, n’est pas exceptionnel. Les météorologues rappellent qu’en mai, des blocages atmosphériques peuvent empêcher la remontée de masses d’air chaud en provenance du sud, et maintenir des conditions automnales sur une large partie de l’Europe occidentale.
Ces phénomènes, bien qu’en contraste avec la tendance au réchauffement global, s’inscrivent dans la variabilité naturelle du climat. Ils rappellent que des anomalies froides peuvent encore survenir, même dans un contexte de réchauffement structurel des températures à long terme.








