MaPrimeRénov’ : les aides accordées pour l’achat d’un chauffage au bois vont baisser

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Photo montrant différents types de bois de chauffage
Pellets, bûches, stères... : voici les prix du bois de chauffage cette semaine | Econostrum.info

En France, de plus en plus de foyers font le choix de se tourner vers le chauffage au bois. Pour ceux qui hésitent toujours à franchir le pas, il est important de rappeler qu’à partir du mois d’avril, les aides accordées pour l’achat d’une solution de chauffage au bois devraient baisser.

Ce qui change à partir du 1ᵉʳ avril 2024

En effet, à partir du 1ᵉʳ avril 2024, le dispositif MaPrimeRénov’ devrait connaître du changement. Selon l’UFC-Que Choisir, le montant de cette aide, mise en place par l’État en 2020, devrait baisser de 30 %, soit de 300 à 1000 euros en moins en moyenne. Le ministère de la Transition écologique met en avant le risque d’une pénurie de bois, ainsi que l’importance de « préserver au maximum les forêts françaises, puits de carbone essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques ». En 2022, « 510 000 poêles, foyers et chaudières » ont été vendus, indique l’association de consommateurs, « Soit près de 100 000 de plus qu’en 2021 qui était déjà une année record », a-t-elle ajouté. En 2022, 769 millions d’euros ont été distribués par l’État dans le cadre de MaPrimeRenov’.

Le montant des aides à partir du 1ᵉʳ avril 2024

À partir du 1ᵉʳ avril, le montant de MaprimeRénov’ accordé pour l’achat d’un poêle à granulés, dont le prix oscille entre 3 500 € et 8 000 €, sera limitée à 1 750 € pour les ménages « bleus » (revenus très modestes) et à 1 050 € pour les « violets » (revenus intermédiaires), indique l’UFC-Que Choisir. Actuellement, le montant de cette aide est compris entre 1 500 et 2 500 euros.

Pour l’achat d’une chaudière à bois (modèle à alimentation automatique), dont le prix est compris entre 14 000 et 22 000 euros, le montant de cette aide sera limité à 7 000€ € pour les ménages « bleus » et à 2 800€ pour les « violets » (contre 10 000 € et 4 000€ respectivement aujourd’hui), toujours selon l’association de consommateurs.

« Cette décision est incompréhensible au regard des avantages du bois énergie et de l’engagement de toute la filière pour accompagner la sortie des énergies fossiles dans le chauffage », s’est révolté le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB) dans une tribune datant du 14 décembre. « Les modifications envisagées pour ce dispositif en 2024 comportent des risques majeurs, susceptibles d’aller à l’encontre des objectifs initiaux et de porter préjudice aux filières professionnelles concrètement impliquées dans cette action, notamment la filière bois énergie et en particulier celle du chauffage au granulé », ont signalé la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC) et l’association nationale du chauffage au granulé de bois Propellet France dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, le 15 décembre dernier.

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