Aujourd’hui en France, les plate-formes de mise en location de logements pour une courte durée se multiplient. Entre Airbnb, Leboncoin ou encore Abritel, un large choix s’offre aux propriétaires. Cependant, avant de se lancer dans un tel projet, il y a certains indispensables à connaître.
Ce qu’il faut savoir avant la mise en location
Tout d’abord, si le propriétaire possède un logement en copropriété, il est tenu de vérifier, sur les clauses de location, s’il a l’autorisation de louer le bien. En outre, il n’est pas nécessaire d’être propriétaire pour louer son appartement. En effet, les locataires ont le droit de recourir à la sous-location, mais uniquement avec l’autorisation du propriétaire. Cependant, le locataire n’est pas en mesure de demander un loyer supérieur au sien. La durée maximale de ce genre bail ne doit pas excéder les 90 jours.
De même, un propriétaire ne peut pas louer sa résidence principale au-delà de 120 jours, sauf en cas d’absence de plus de 4 mois, justifiée par une obligation au travail. Une exception est également de mise en cas de maladie ou autre imprévu.
Les mesures à prendre
Dans le contexte d’une location saisonnière, le propriétaire a le droit de demander aux locataires de signer un contrat de location. Cependant, il doit indiquer cette exigence au préalable dans son annonce de location. Sinon, il ne peut pas contraindre ses locataires à respecter cette condition. De plus, une fois que les clés ont été remises aux locataires, le propriétaire ne peut plus accéder à sa propriété pendant toute la durée de la location.
Par ailleurs, bien que certaines plates-formes, à l’instar d’Airbnb, offrent des garanties en cas de sinistre, il est préférable de consulter son assureur avant de se lancer dans la location saisonnière. Pour bénéficier des garanties énoncées par la plate-forme, le propriétaire doit faire une déclaration de dégâts dans les 72 heures suivant la fin du bail. Il est important de savoir, dans la foulée, que les recettes de la location saisonnière réalisées via Airbnb sont assujetties à l’impôt sur le revenu. Une exonération n’est possible que si le bénéfice est inférieur à 760 euros..
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