En 2025, « il n’y aura pas de hausse de l’impôt sur le revenu » tient à rassurer le ministre du budget, Laurent Saint-Martin.
Fiscalité : « il n’y aura pas de hausse de l’impôt sur le revenu », promet le ministre du Budget
En 2025, le gouvernement devra réaliser plus de recettes s'il veut atteindre ses objectifs financiers. Cependant, cela ne se fera pas sur le dos de la classe moyenne et des travailleurs. C'est la promesse faite par le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, qui assure qu'il n'y aura pas de hausse de l'impôt sur le revenu en 2025.
L'année prochaine, le gouvernement prévoit de ramener le déficit public à 5 %. Pour y arriver, Michel Barnier et ses ministres envisagent un bon nombre de mesures qui visent à réduire les dépenses et augmenter les recettes. Toutefois, le nouveau gouvernement tient à être rassurant envers la classe moyenne et les travailleurs.
Ce mardi, le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, s'est une nouvelle fois exprimé sur la fiscalité. « Nous ne voulons pas faire payer les classes moyennes, nous ne voulons pas faire payer ceux qui travaillent et donc, pour être très clair, il n'y aura pas de hausse de l'impôt sur le revenu », a-t-il promis dans un entretien accordé à Franceinfo.
En 2025, « les classes moyennes, les classes qui travaillent, les plus fragiles d'entre nous, ne seront pas touchés par cette hausse d'impôts. Il n’y aura pas de hausse de l’impôt sur le revenu, il n’y aura pas d’arrêt d’indexation de l’impôt sur le revenu sur l’inflation », a insisté le ministre du Budget. Il y a quelques jours, le ministre de l'Économie, Antoine Armand, avait, lui aussi, indiqué qu'il n'y aura pas de surtaxe sur les contribuables moyens.
Une hausse des impôts concernera uniquement les contribuables les plus aisés
Par conséquent, l'année prochaine, il y aura bien une revalorisation du barème de l'impôt sur le revenu pour suivre l'inflation. Par contre, ces ménages ne seront pas concernés par le plan du gouvernement qui vise à augmenter ses recettes fiscales. En effet, un effort sera bien demandé à certains contribuables en 2025, mais cela ne devrait concerner que 0,3 % des foyers les plus aisés.
« Notre priorité, c'est la baisse de la dépense publique. Deux tiers de cet effort de 60 milliards doivent être d'abord faits par la réduction de la dépense publique », détaille le ministre du Budget et des Comptes publics. Outre les ménages les plus aisés, une contribution fiscale sera également demandée aux grandes entreprises.
« On est vraiment dans une contribution exceptionnelle de personnes fortunées. Ce sera temporaire parce que nous avons besoin, pendant que nous redressons les finances publiques, de réformes structurelles pour continuer à rendre plus efficiente la dépense publique », a insisté Laurent Saint-Martin.