Cette fin d’année 2023 sera moins généreuse en longs week-ends, mais promet néanmoins quelques jours fériés dont il faudra profiter dignement. Voici les dates des jours fériés restants de cette année ainsi que ceux de l’année 2024.
Consulter la liste des jours fériés permet de s’organiser et de poser des congés à des dates stratégiques pour profiter de week-ends prolongés ou d’éventuels ponts. Les prochains jours fériés de l’année sont ceux de la Toussaint. Ils coïncideront avec mercredi 1ᵉʳ novembre. Celui de l’Armistice de 1918 aura lieu samedi 11 novembre 2023 et le jour de Noël tombera le lundi 25 décembre.
Il est encore possible de faire un pont dans le calendrier des jours fériés de 2023. Pour prolonger les congés en octobre, il faudra opter pour les journées du lundi 30 et du mardi 31 octobre. Ces dates correspondent à la Toussaint, qui tombe le mercredi 1er novembre. Il sera ainsi possible de célébrer Halloween comme il se doit.
Il sera aussi utile de connaître les 11 jours fériés de l’année 2024, afin de prévoir ses vacances. Dans l’ordre chronologique, les jours fériés de l’année prochaine sont les suivants : le 1ᵉʳ janvier (Jour de l’An), le 1ᵉʳ avril (lundi de Pâques), le 1ᵉʳ mai (Fête du Travail), le 8 mai (Armistice 1945), le 9 mai (Ascension), le 20 mai (lundi de Pentecôte), le 14 juillet (Fête nationale), le 15 août (Assomption), le 1ᵉʳ novembre (Toussaint), le 11 novembre (Armistice 1918) et le 25 décembre (Noël).
Il faut savoir que les journées fériées marquent des occasions civiles, religieuses ou des événements significatifs, la liste étant établie par le Code du travail. En France, on observe 11 jours fériés par an, alors que la Belgique en compte 10, l’Espagne 12 et l’Allemagne 9. Au sein de l’Europe, Chypre possède le plus grand nombre de jours fériés, avec 15 par an. En revanche, le Royaume-Uni n’en compte que 8. Ces dates sont déterminées en fonction de l’histoire et de la culture de chaque pays, engendrant deux catégories de jours fériés : ceux d’ordre civil et ceux d’ordre religieux.
La liste des jours fériés en France se compose de cinq événements civils et de six célébrations religieuses. Parmi les célébrations civiles figurent le Nouvel An, qui est férié depuis l’époque du Premier Empire en 1810, le 1er mai qui est devenu une journée de repos en 1919 en tant que fête du Travail, le 8 mai qui marque la commémoration de la capitulation de l’Allemagne, le 14 juillet qui célèbre la prise de la Bastille et a été déclaré férié depuis le 6 juillet 1880, ainsi que le 11 novembre, jour de l’Armistice de la Première Guerre mondiale.
En ce qui concerne les festivités religieuses, l’Assomption, l’Ascension, la Toussaint, Noël, la Pentecôte et Pâques sont les six fêtes religieuses célébrées en France. Les quatre premières sont devenues fériées en 1802 suite à la signature du Concordat entre Bonaparte et la papauté, tandis que le lundi de Pâques et le lundi de la Pentecôte ont été ajoutés en 1886. Il faut noter que certaines régions présentent des particularités locales, comme en Alsace-Moselle où le Vendredi saint et le 26 décembre sont également fériés, et dans les départements d’outre-mer (DOM), où l’abolition de l’esclavage est commémorée.
Les jours fériés sont-ils forcément chômés ?
En France, le 1ᵉʳ mai est le seul jour obligatoirement chômé et payé par les entreprises, bien que certaines professions puissent faire exception. Pour les autres jours fériés, si un employé ne travaille pas, la loi exige qu’il soit rémunéré après 3 mois d’ancienneté. S’il travaille ce jour-là, il peut ne pas recevoir une rémunération supplémentaire de la part de l'employeur, sauf si une convention collective prévoit une majoration. En ce qui concerne les ponts, l'employeur n’est pas tenu de les accorder sauf indication contraire dans la convention collective. Dans tous les cas, il n’est pas obligé de rémunérer le salarié pour ce jour. Cependant, il peut imposer un pont aux salariés.
Un jour férié ne sous-entend pas nécessairement une journée non travaillée. L'employeur est en droit de solliciter son employé pour travailler lors d’un jour férié, à l’exception du 1er mai, qui est la Fête du Travail. En effet, le 1er mai représente le seul jour férié impératif pour tous les salariés, dans toutes les entreprises en France. Il est ainsi obligatoirement chômé et rémunéré, à la différence des autres jours fériés. Néanmoins, si le 1er mai coïncide avec une journée de repos régulière de l’entreprise (comme un dimanche), il n’est pas payé et n’entraîne pas de congé supplémentaire.
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