Les « French days » édition 2024 arrivent bientôt à leur fin ! L’opération e-commerciale, lancée le 30 avril dernier, se poursuit jusqu’au 7 mai. Les enseignes affichent des rabais jusqu’à 60% sur certains produits. Les Français ont-ils vraiment profité des offres proposées ?
Cet événement n’a peut-être pas encore l’aura des grandes opérations commerciales, comme le Black Friday, mais il fait son chemin. La première édition de cette campagne d’e-commerce a été lancée en 2018 par un groupe d’enseignes françaises, dont Cdiscount, Boulanger, La Redoute, Fnac, Darty, Rue du Commerce et Showroomprivé. Comme tout événement commercial, il est question, lors des « French days » est de proposer des offres d’achat plus accessibles aux consommateurs avec des réductions de prix.
Dans le sillage, une ambition de se mettre dans une concurrence commerciale face au géant américain Amazon, promoteur des « Prime days » et du « Black Friday », est bien affirmée. Pour cette édition 2024, Cdiscount innove en proposant une catégorie singulière de produits « Made in France ». Elle englobe notamment des articles de literie, de beauté, de jouets pour enfants et même meubles.
Chez cette enseigne, « les rabais s’affichent dès la page d’accueil du site : jusqu’à 21 % de remise sur une sélection d’articles de l’univers TV-son et plus de 50 % en matière d’électroménager, téléphonie ou jardin sans oublier 10 % de remise supplémentaire dès 79 euros d’achat avec un code promo », rapporte La Dépêche. De belles opportunités qui pourraient bien séduire le consommateur français en ces temps durs pour le pouvoir d’achat.
Les « French days » souffrent-ils d’un manque de médiatisation ?
De son côté, Rue du Commerce tente de séduire avec « une réduction allant jusqu’à 25 % sur une sélection de PC portables ». « Darty propose jusqu’à 30 % de réduction », note la même source, sur brochette de produits à usage divers, notamment les aspirateurs, balais, four, téléphone, imprimante. Des réductions de 30% sont également mises en évidence chez La Fnac. Les rabais les plus importants sont affichés par La Redoute, avec jusqu’à 60% de remises (50 % sur un article acheté et 10 % de remise supplémentaire sur le deuxième).
La campagne dure encore jusqu’à demain 7 mai. Pour le consommateur, il est encore temps de profiter de cet événement pour faire des affaires. Pour les enseignes, c’est déjà l’heure des bilans. Sauf que ces dernières ne s’empressent pas de communiquer là-dessus. Seule Cdiscount en parle : « À chaque fois, nous constatons une hausse de trafic. Pour cette édition 2024, elle est de + 50 % », a affirmé l’enseigne à La Dépêche. « Impossible de savoir combien de visites se concrétisent en achat », ajoute-t-on.
Selon Foxintelligence by Nielsen IQ, cité par le journal, les « French days » ont suscité moins d’achats en ligne en 2023 qu’en 2022. Olivier Dauvers, expert de la grande distribution, cité également par la même source, trouve qu’on « ne peut pas dire que ça ne marche pas, mais les ‘French days’ vivotent. Aligner des enseignes concurrentes sur une promesse unique, c’est très dur ». Il estime que « la puissance individuelle de chaque enseigne face à Amazon n’est pas suffisante ». La communication autour de l’événement est également pointée du doigt.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.