Le simulateur « Ma retraite Nupes » lancé par Renaissance n’est plus en ligne

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Le simulateur « Ma retraite Nupes » lancé par Renaissance n'est plus en ligne
Le simulateur « Ma retraite Nupes » lancé par Renaissance n'est plus en ligne | Econostrum.info

En vue des nouvelles élections législatives dont le premier tour a lieu ce dimanche 30 juin, les différents partis en lisse au pouvoir ont enchaîné les débats durant les jours précédents. Récemment, Renaissance a justement annoncé le lancement d’un simulateur ayant pour but de permettre de calculer le montant de sa retraite si le Nouveau Front Populaire arrive au pouvoir. Vivement critiqué, ce simulateur a été supprimé seulement quelque temps après sa mise en ligne.

Jeudi 27 juin, un débat opposant le Premier ministre, Gabriel Attal, ainsi que le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, et le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a eu lieu sur France 2. Durant cet échange, Gabriel Attal a annoncé le lancement par Renaissance d’un simulateur de retraites ayant la particularité de se baser sur le programme du Nouveau Front Populaire dans ses calculs.

« Tous les Français qui nous regardent peuvent se connecter sur le site. Vous mettez le montant de votre retraite et vous voyez de combien votre CSG (contribution sociale généralisée) va augmenter et combien cela vous fera en moins de retraite », avait alors annoncé l’actuel Premier ministre. Rapidement, LFI est monté au créneau. « Nous engageons une action devant le juge judiciaire sur le fondement de l’article L163-2 du Code électoral en raison d’allégations fausses et trompeuses de nature à altérer le scrutin », a fait savoir le mouvement à l’AFP.

En effet, LFI accuse Renaissance d’avoir mis en ligne un simulateur « mensonger » qui se base « sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme du Nouveau Front Populaire et donne des résultats complètement incohérents pouvant induire en erreur », explique le mouvement. « À quelques jours du scrutin, cette campagne de désinformation est tout simplement inacceptable », dénonce LFI.

Un simulateur mis en ligne, puis modifié, puis supprimé…

De son côté, la sénatrice sociale Corinne Narassiguin accuse Renaissance de s’être basé sur « un amendement socialiste à la réforme des retraites qui n’a pas été voté, et qui n’est pas dans le programme du NFP » pour élaborer leur simulateur des retraites. Face aux vives critiques, samedi 29 juin, le parti présidentiel Renaissance a fait le choix de modifier l’URL de son simulateur en passant de « maretraitenupes.fr » à « alerteretraites.fr ». Mais actuellement, le site ne fonctionne pas.

Enfin, s’agissant de l’action juridique entreprise par LFI, l’audience de référé aura lieu lundi à 10 h 00 devant la 17ᵉ chambre (spécialisée dans les délits de presse), rapporte Europe 1.

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