En 2026, la base de calcul de la taxe foncière connaîtra une revalorisation de 0,8 %, selon l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) publié par l’Insee. Cette hausse, bien que modeste, s’ajoutera aux éventuelles décisions locales et aux taxes annexes, influençant le montant final que devront payer les propriétaires.
Chaque année, la valeur locative cadastrale, qui sert de base au calcul des impôts locaux, est réévaluée en fonction de l’inflation. Pour 2026, l’Insee a publié l’IPCH définitif pour novembre, fixé à 0,8 %. Cette donnée constitue la référence nationale pour la revalorisation des bases de calcul. Comme le rappelle Moneyvox, « la hausse est donc actée. Puisque c’est l’IPCH définitif de novembre qui est chaque année retenu pour revaloriser ces bases de calcul. L’augmentation des bases de calcul des impôts locaux sera bien de 0,8 % en 2026 ».
Il est important de noter que cette augmentation concerne uniquement la base de calcul et non directement le montant de la taxe finale. La complexité de l’impôt local réside dans l’articulation entre cette base et les taux votés par les communes et intercommunalités. Ainsi, certaines communes peuvent réduire ou maintenir leur taux, ce qui peut limiter ou annuler l’effet de cette revalorisation. L’an passé, 390 communes ont choisi de baisser leur taux d’imposition, tandis que 4 386 l’ont augmenté, et 30 021 sont restées inchangées, selon les données de la DGFiP.
Ce qui peut modifier l’impôt final
Outre l’évolution de la base et des taux, d’autres éléments peuvent influencer le montant de la taxe foncière 2026. Les communes et intercommunalités peuvent décider d’ajuster leurs taux en fonction des besoins budgétaires et d’éventuelles élections municipales, qui cette année pourraient limiter certaines hausses locales. Par ailleurs, les taxes annexes comme la GEMAPI ou la taxe sur les ordures ménagères intégrées dans l’avis de taxe foncière peuvent également varier, augmentant ou réduisant le total à payer.
Cette année, la polémique autour de la mise à jour du calcul des « éléments de confort » a conduit le gouvernement à suspendre son application jusqu’après les élections municipales. Néanmoins, cette décision n’empêchera pas les propriétaires de voir leurs impôts locaux progresser selon le rythme classique fixé par l’IPCH et les choix locaux. Comme l’explique Moneyvox, « le complexe calcul de la taxe foncière intègre de multiples autres éléments. Ainsi votre base de calcul progressera de 0,8 %. Ensuite, votre mairie et l’intercommunalité dont elle dépend peuvent faire évoluer leur taux ».
Rappelons qu’après de faibles hausses de 0,4 % à 1,2 % entre 2017 et 2021, on a observé des augmentations plus marquées en 2022 (+3,4 %) et surtout en 2023 (+7,1 %), avant que la progression ne se modère à nouveau en 2024 (+3,9 %), 2025 (+1,7 %) et 2026 (+0,8 %).








