Depuis le 1ᵉʳ février 2024, les factures d’électricité des Français connaissent une nette augmentation. Ils sont quelque 20 millions de foyers à être concernés par cette flambée, dont 10,6 millions sont au tarif de base. Cette hausse n’est, toutefois, pas la première ces derniers mois.
La hausse des tarifs de l’électricité est notamment due au retour de la taxe sur l’électricité. Le gouvernement avait réduit cette taxe à son taux minimum depuis près de deux ans. Avec la fin du bouclier tarifaire, cet impôt reprendra progressivement son taux « normal », impactant ainsi les factures des Français.
Cependant, cette nouvelle flambée ne passe pas auprès des Français et de certains acteurs politiques. C’est le cas de Marietta Karamanli, députée sarthoise (Socialistes et apparentés), qui dénonce une hausse supplémentaire qui érode le portefeuille des Français.
Fin du bouclier tarifaire et hausse des prix de l’électricité
Marietta Karamanli a interrogé, lors d’une question au gouvernement, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, au sujet de la fin du bouclier tarifaire en matière de coûts de l’électricité. Elle a notamment demandé au responsable « quels mécanismes vont être mis en place pour préserver les particuliers consommateurs de fortes hausses dans les prochains mois et assurer que les mesures prises en termes de marché vont permettre le développement de producteurs d’énergies alternatives à un prix intéressant et raisonnable pour le plus grand nombre ».
Lors de son intervention, la députée a tenu à rappeler qu’en « janvier 2023, les prix de l’énergie avaient déjà augmenté de 15 % pour 20 millions de consommateurs ». Ella a également souligné qu’« une hausse de 10 % du prix de l’électricité est intervenue au cœur des mois d’été ».
Pour la hausse du mois de février, Marietta Karamanli indique qu’elle a eu lieu alors que « la Commission de régulation de l’énergie (CRE) argumente en faveur d’une baisse des tarifs réglementés de vente de l’électricité », estimant que « le gouvernement prévoit de réintroduire une taxe diminuée pendant la crise, la TICFE ou taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité ».
Après toutes ces augmentations consécutives, la députée a calculé une hausse « sur douze mois, de 35 % du prix de l’électricité ». Elle a affirmé, avec inquiétude, que « l’effet pour les foyers modestes ou moyens sera, lui, très fort ». Il faut dire que ce mois de février a été caractérisé par des hausses de prix dans plusieurs secteurs. En plus de l’électricité, les tarifs du gaz ainsi que ceux des péages ont également flambé.
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