Selon un extrait de l’étude du cabinet Knight Frank, une partie de la génération Y, englobant les personnes nées en 1980 et 2000, serait en passe de devenir « la plus riche de l’histoire ».
L’étude du cabinet Knight Frank cite le transfert de richesses qui devrait se faire entre la génération silencieuse ainsi que les baby-boomers vers la génération Y (les milléniaux ou millennials en anglais). En d’autres termes, les personnes nées entre 1920 et 1940 ainsi que les personnes nées entre 1945 et 1960 vont léguer leurs richesses aux personnes nées entre 1980 et 2000. À titre d’exemple, les millennials américains devraient bénéficier de 90 000 milliards de dollars d’actifs, indique cette étude.
« Au cours de la prochaine décennie, un transfert massif de richesses et d’actifs se produira à mesure que la génération silencieuse (des années 1920 aux années 1940) et les baby-boomers (de 1945 aux années 1960) passeront le relais aux millennials (années 1980-1990) », indiquent les experts de Knight Frank. Un transfert qui pourrait faire de « la génération Y aisée la génération la plus riche de l’Histoire », estiment-ils.
Par conséquent, « la différence de perspectives entre les générations plus jeunes et plus âgées entraînera une réévaluation substantielle des stratégies de marketing pour quiconque souhaite vendre des produits ou des services à ce groupe nouvellement riche… ce transfert se produit dans un contexte de changements sismiques dans la façon dont les actifs sont utilisés », indique la même étude.
Vers une autre façon d’investir ?
À la différence des anciennes générations, les investissements de la génération Y pourraient donc être totalement différents. D’ailleurs, cette étude place le domaine de la transition énergétique comme l’un des plus convoités par les millennials. Selon le cabinet night Frank, 4 personnes sur 5 de celles nées entre 1980 et 2000 se disent fortement concernées pas la consommation carbone et son impact sur l’environnement. Mais pour le moment, rien n’est gagné, car la génération Y doit d’abord se défaire d’une mauvaise image qui lui colle à la peau.
Selon The Gardien, les millennials sont, en effet, « décrits comme des dépensiers frivoles dilapidant leurs revenus dans des cafés hors de prix ». De son côté, la chaîne américaine CNBC évoque, quant à elle, les difficultés rencontrées par la génération Y dans la réalisation de projets concrets tels qu’acheter une maison. Il faut dire que depuis la crise économique de 2008, les habitudes ont changé, et les évènements, tels que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, n’ont pas arrangé les choses. De son côté, Bloomberg estime que « faire partie des 1% des Américains les plus riches devient plus difficile ».
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