À l’approche des Jeux olympiques de Paris, la tension monte entre l’administration publique et les syndicats qui menacent de recourir aux grèves, faute de « mesures d’accompagnement suffisantes » en faveur des corps mobilisés. Des primes sont pourtant déjà mises en place. Tour d’horizon
Les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Le comité d’organisation et l’administration publique s’efforcent, chacun de son côté, à mettre les derniers points sur les préparatifs. Notamment au sein des entreprises de service public, dans la mobilisation des agents et autres salariés appelés à être de contribution.
Sauf qu’à se fier aux bruits qui entourent les opérations de mobilisation des salariés, les choses sont loin d’être bien réglées encore. Des menaces de recours à la grève sont brandies çà et là, notamment par certains syndicats qui dénoncent « l’absence de compensation financière ou d’aménagement des conditions de travail de certains salariés concernés par les JO », note Cnews. Afin de parer à tout risque de voir cette grande fête perturbée, des primes sont pourtant bien mises en place pour susciter la motivation de ces salariés.
Des indemnités allant jusqu’à 1 500 euros à la SNCF
Dans le secteur du transport ferroviaire, la SNCF propose, à titre d’exemple, aux salariés mobilisés « une prime de 50 euros par jour et 200 à 500 euros de prime supplémentaire, selon la période où ils posent leurs congés », rappelle le média. Un montant maximal de primes cumulées est toutefois fixé à 1 500 euros par la société. Mais les syndicats se disent sceptiques quant à ce chiffre, qu’ils jugent « difficilement atteignable ». Selon eux, il serait réservé, « à une petite minorité ».
Du côté de la RATP, les négociations, même si elles ne sont pas encore bouclées, semblent avancer. En effet, pour ce qui est des travailleurs intervenant sur les bus, les primes sont d’ores et déjà conclues et varient « selon les métiers et les lignes ». Globalement, un agent touchera « entre 15 et 25 euros de prime par jour travaillé », avec un bonus supplémentaire de 100 à 200 euros à attribuer à certaines catégories, détaille le média. Concernant la prime des conducteurs de métros, la négociation serait toujours en cours.
Des primes hebdomadaires de 800 à 2 500 euros dans la santé
Dans le secteur de la santé, des primes hebdomadaires de 800 à 2 500 euros, selon le corps d’emploi, sont promises aux « agents de 80 services qui renonceraient à leurs vacances ». Mais cela ne semble contenter les syndicats qui « réclament 2 000 euros de prime pour les agents de tous les services ».
Le même mécontentement altère l’ambiance chez les gendarmes et policiers pour lesquels une prime allant jusqu’à 1 900 euros est pourtant annoncée. Mais « rien n’est encore fait ». Les agents de la tour Eiffel, qui restent sur un mouvement de contestation, attendent également pour les propositions de la tutelle. Pas de montant fixé pour l’heure.
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