En France, ils sont nombreux à avoir fait le choix de troquer les modes de diffusion traditionnels pour une technique moderne nommée IPTV. Bien que cette nouvelle méthode de diffusion fasse de plus en plus d’adeptes, la limite entre ce qui est légal et ce qui ne l’est pas demeure tout de même très fine. C’est pour cela que les autorités européennes ont décidé de monter au front.
D’abord, il est nécessaire d’expliquer ce qu’est l’IPTV. Acronyme de « Internet Protocol TeleVision », cette technologie ne nécessite qu’une connexion internet pour marcher. À la différence des méthodes de diffusions traditionnelles, l’IPTV offre au téléspectateur la possibilité de regarder la télévision en direct, mais aussi de revoir n’importe quelle émission ou programme quand cela lui convient. Pour avoir l’IPTV, l’achat d’un décodeur est nécessaire. Néanmoins, certains téléviseurs récents ont intégré cette technologie.
Mais alors que plusieurs plateformes proposent des services IPTV de façon légale, en payant les droits de diffusion, d’autres plateformes offrent des abonnements à des prix très bas par rapport à ceux appliqués par les plateformes légales. Ces plateformes qui cassent les prix proposent un catalogue de chaînes, d’émissions et de films très variés, mais de façon totalement illégale, car cela est considéré comme du piratage. En France, ce genre de pratique est puni par la loi.
Jusqu’à 5 000 euros d’amende pour les clients d’IPTV
Alors que les utilisateurs de ces plateformes illégales n’étaient jusque-là pas très inquiétés, cela pourrait bien changer. D’ailleurs, cela a déjà commencé chez nos voisins italiens. Le chef du régulateur italien des télécommunications (AGCOM), Massimiliano Capitanio, a annoncé que les clients IPTV, utilisant des services illégaux, vont bientôt être visés par des amendes dont les montants vont de 150 jusqu’à 5 000 euros. D’ailleurs, les forces de l’ordre n’auront plus besoin d’autorisation du pouvoir judiciaire pour intervenir dans les cas d’utilisations de services illégaux d’IPTV.
En plus de l’Italie, l’Espagne « évolue également dans la même direction », précise Massimiliano Capitanio. Pour ce dernier, un « front commun en Europe ne peut que faire du bien ». Les pays européens commencent donc à prendre ce fléau au sérieux et à agir pour l’éradiquer, ce qui pourrait également toucher la France. Alors que les services illégaux de l’IPTV deviennent de plus en plus nombreux dans l’Hexagone, ce sont les fournisseurs de boîtiers qui sont pour le moment dans le viseur des autorités.
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