Chaque fin d’année rappelle une formalité que beaucoup ignorent : la possibilité d’éviter l’acompte fiscal sur les intérêts de vos placements. Une démarche simple, mais strictement encadrée, qui doit être effectuée avant le 30 novembre pour alléger la fiscalité de vos revenus en 2026.
Tous les livrets bancaires non réglementés, comptes à terme, PEL récents ou encore CEL ouverts depuis 2018 sont soumis à la même règle : un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, composé de 12,80 % d’impôt et 17,20 % de prélèvements sociaux.
Cet impôt est perçu en deux étapes, détaille Moneyvox. D’abord un acompte, directement prélevé lors du versement des intérêts, puis une régularisation au moment de la déclaration annuelle de revenus. En pratique, cet acompte fonctionne comme une avance faite au fisc, que beaucoup de petits contribuables pourraient éviter s’ils en font la demande à temps.
Pour bénéficier de la dispense sur les intérêts perçus en 2026, il faut impérativement que la banque reçoive la demande avant le 30 novembre. Un détail important : c’est la réception qui fait foi, pas la date d’envoi. Déposer la demande directement en agence est souvent la solution la plus sûre.
Qui peut éviter l’acompte sur ses intérêts bancaires ?
La procédure repose sur une simple attestation sur l’honneur, dont les établissements financiers fournissent souvent un modèle. Pour les intérêts, il faut certifier que le revenu fiscal de référence 2024 ne dépasse pas 25 000 euros pour une personne seule et 50 000 euros pour un couple. Pour les dividendes, les plafonds sont plus élevés : 50 000 euros pour un célibataire, 75 000 € pour un couple.
Cette dispense doit être renouvelée chaque année, car elle ne vaut que pour les revenus de l’année suivante. Elle n’efface pas l’impôt dû : elle permet uniquement d’éviter de payer l’acompte de 12,80 %.
Les intérêts perçus en 2026 seront donc déclarés au printemps 2027. À ce moment-là, chacun pourra choisir entre le PFU ou le barème progressif, avant régularisation finale à l’été 2027. Une démarche administrative simple, mais qui peut éviter une avance fiscale inutile à des millions d’épargnants, à condition d’agir avant la date limite.








