Depuis l’été, l’inflation recule plus vite que prévu. Cette baisse significative se confirme avec les données du mois de septembre publiées en septembre.
En bref :
- En septembre, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,1 % sur un an en France au mois de septembre
- Dans ses précédentes estimations, l’Insee prévoyait une inflation à 1,2 % en septembre, soit 0,1 % de plus
- Cette déflation s’explique, entre autres, par la baisse des prix de l’énergie de 3,3 %
- Les prix des services et des produits manufacturés sont également en recul, de 2,4 % et 0,3 %
En septembre, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,1 % sur un an en France au mois, indique un rapport de l’Insee. Par rapport aux estimations que l’institut a présentées il y a quelques semaines, le recul de l’inflation est plus important que prévu. L’Insee prévoyait, en effet, une inflation à 1,2 % en septembre, soit 0,1 % de plus que l’inflation confirmée. En août dernier, l’indice des prix à la consommation s’élevait à 1,8 %. À la lumière de ces nouvelles données, il apparait que l’inflation recule plus rapidement que prévu en France.
Cette déflation en septembre s’explique, principalement, par la baisse des prix de l’énergie de 3,3 %. Les prix des services et des produits manufacturés sont également en recul, de 2,4 % et 0,3 %, détaille le Figaro. Calculé sur une période d’un mois, l’indice des prix à la consommation a connu la plus forte baisse mensuelle depuis 1990, a expliqué l’Institut national de la statistique dans son rapport. Cet indice est en baisse de 1,2 % en septembre, contre 0,5 % en août dernier.
Ce recul de l’inflation aura-t-il des conséquences sur les finances des ménages ?
C’est donc grâce à la baisse des prix des services et de l’énergie que l’inflation a reculé de façon marquée en septembre. Il faut dire que cette décroissance pourrait s’accentuer au cours des trois derniers mois de l’année. Cela permettra dans un premier temps au pouvoir d’achat des Français de reprendre des couleurs. Mais à moyen et à long terme, les finances des ménages peuvent prendre un coup.
En effet, c’est suivant l’évolution de l’inflation que plusieurs revalorisations et autres taux sont calculés, à commencer par les livrets d’épargne réglementée. Pour le Livret A par exemple, le taux de rendement est gelé à 3% jusqu’en février 2025. Mais une fois la période de gel terminée, le taux d’intérêt du produit d’épargne préféré des Français devrait chuter brutalement. Ce sera également le cas pour le LDDS et le LEP. Outre l’épargne, la revalorisation des retraites de base risque aussi de prendre un coup. Reportée au mois de juillet 2025, cette hausse s’annonce nettement moins importante que prévu.
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